Ces oiseaux venus d’ailleurs

Textes et photographies : Fabrice et Laurent Desage

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Voici un reportage consacré à l’observation d’espèces originaires d’autres pays, mais qui s’égarent en France pendant leur migration. Ces espèces, représentées souvent à un exemplaire pour la France, deviennent de véritables stars du moment, et attirent les ornithologues souvent en nombre.
On aime particulièrement aller à la rencontre de ces oiseaux qui ont fait des milliers de kilomètres, dans la mauvaise direction, et se sont mêlé aux espèces européennes.
Beaucoup de ces raretés arrivent fatiguées, mais parviennent à reprendre des forces pendant leur séjour en France, pour ensuite repartir.
On ne sait pas vraiment si beaucoup arrivent à regagner leur pays respectifs.
C’est le grand mystère de la migration et ces espèces mythiques emportent leur secret avec elles…

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1. Bécasseau tacheté
Commençons avec un limicole rare en France. Il s’agit d’un bécasseau tacheté, une espèce originaire d’Amérique du nord, qui se rend normalement dans le sud de l’Amérique en Automne. Mais à cette saison, les limicoles sont souvent entrainés par les vents et les cyclones, phénomène fréquent en automne. Certains traversent alors l’Atlantique, et arrivent sur les côtes européennes. La France et la Grande Bretagne sont aux premières loges pour accueillir ces migrateurs perdus…
En France, les régions entre la Vendée et la Bretagne sont celles qui accueillent le plus régulièrement les limicoles américains.

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2. Bartramie des champs
Voilà une espèce bien plus rare que la précédente…
Il s’agit d’une bartramie des champs, un curieux limicole américain, qui ne s’égare que très rarement en France. Cet individu photographié à l’approche, a fréquenté pendant une semaine l’ile d’Ouessant en 2005.
Il s’agit de la 8ème observation connue en France pour cette espèce…!
Donc, une véritable star, qui a attiré de nombreux ornithologues de la France entière…

3. Le héron vert
Laissons la Bretagne et ses limicoles américains, pour mettre plein cap sur le sud de la France, où, cette année (2008), pour le deuxième hiver consécutif, un petit héron est venu passer l’hiver dans un port de plaisance.
C’est un héron vert, une espèce originaire, elle aussi, du continent américain. Son arrivée en Europe a soulevé bien des questions et des débats dans la communauté ornithologique française. Il est vrai que les hérons n’ont pas les mêmes capacités de vol que les limicoles ou les canards. L’hypothèse qu’il ait pu faire la traversée de l’océan en étant posé sur un bateau a été émise, puisque l’oiseau fréquente les ports de pèche en Amérique. Il n’est en outre pas farouche du tout dans son pays d’origine, puisqu’il peut évoluer à moins de 5 mètres des hommes par moment…
Cet individu se montrait presque aussi confiant que chez lui, puisqu’il se laissait approcher à moins de 10 mètres par moments.
L’oiseau est donc revenu 2 hivers de suite au même endroit. Où est-il en été…? il peut se faire qu’un héron vert observé en Hollande l’été puisse être celui-ci…
Enfin, nous sommes allés le voir cet hiver, la lumière était au rendez vous, et notre héron vert nous attendait, dans un canal au bord d’une belle roselière…
Il s’agit de la 2ème mention connue en France pour cette espèce…

4. Robin à flancs roux
Voici un jeune Robin à flancs roux, une espèce qui vient de la Taïga sibérienne, et qui s’est égarée en Octobre 2005 sur l’île d’Ouessant. Il existe 5 observations connues sur le sol français. C’est en général une espèce très farouche dans son pays d’origine, mais quand il vient en France, il se montre beaucoup plus confiant. Celui-ci est venu jusqu’à moins d’un mètre de nous…!

5. Tarier pâtre de Sibérie
Le Tarier pâtre de Sibérie, est une sous -espèce de notre Tarier pâtre, qui nous vient, comme son non l’indique, de Sibérie.
Très rare en France, on compte 1 ou 2 observations par an, en automne. Cet individu fréquentait toujours la même ronce. Un affût à plat ventre sous un blouson a permis de l’avoir à 3 mètres de notre zoom 100-400, avec en prime, une chenille dans le bec !

6. Erismature rousse
26 juillet 2007, en Brenne… Les brumes matinales ont levé leur rideau, et la lumière chaude a pris ses droits. L’affût flottant glisse lentement sur l’étang. Autour de l’affût, grouille tout un monde : canards souchets, chipeaux, nettes rousses, grèbes à cou noir… Tiens ! le héron pourpré vient de se poser dans l’anse…
Je vais y aller lentement…
Pendant la progression, j’observe un groupe de fuligules milouins qui se trouve en plein dans la trajectoire que je me suis fixée pour approcher le pourpré… Il va falloir dévier, je ne vais pas rentrer dans le tas ! Je suis sur l’étang en invité, pas en conquérant…!
En jetant un œil à travers le télé vers ce groupe encore lointain, je remarque parmi eux un canard endormi, à la silhouette trapue et surprenante… J’identifie immédiatement une femelle d’érismature rousse !!!
Une surprise qui me fait oublier qu’à la base, j’étais parti pour un héron pourpré. Ce canard a droit maintenant à toute mon attention… Il faut que j’en fasse une photo !
Je progresse lentement, très lentement vers lui. J’assure les premières images à plus de 50 mètres. Au moins, s’il s’en va, j’aurai une preuve de sa présence pour transmettre la donnée au “comité des migrateurs rares” qui centralise ce genre de données. Mon Télé 500 /4.5 FD à MAP manuelle, que je monte sur mon boitier 20D grâce a une bague d’adaptation X1,25 donne avec le coefficient de recadrage un équivalent 1000mm/5.6 (legère perte de lumière avec la bague, mais pas de perte de qualité). Cette focale me permet donc d’assurer quelques images correctes. J’arrive maintenant à environ 25 mètres du canards. Il ne se méfie pas de l’affut… C’est bon signe… MAIS voilà que quelques mâles de milouins, commencent à donner des coups de bec à mon intrus de canard, qui s’éloigne et gagne la végétation…! Je suis en pétard
L’érismature rousse est un canard encore rare en France, même s’il commence à y nicher. L’espèce est originaire d’Amérique du nord, mais les populations qu’on observe en France viennent d’Angleterre, d’où elles se sont échappées des parcs, avant de se développer, ce qui est un vrai problème : en effet, ces oiseaux apparaissent maintenant en France et risquent de faire concurrence à une espèce européenne, l’érismature à tête blanche, qui subsiste (espèce en danger !) dans la péninsule ibérique. Il faut donc souhaiter que la population d’érismatures rousses ne s’étende pas trop en Europe, car elle présente un risque d’hybridation et de concurrence pour l’espèce “à tête blanche”. Des mesures européennes tentent actuellement de réguler les populations..
Voila donc la photo de cette femelle d’érismature rousse, qui reste une rareté en France malgré tout le paradoxe dont on vient de vous parler… Dommage, c’est une femelle, le mâle est bien plus beau, mais tant pis…

7. Mouette de Ross
Voici un oiseau totalement mythique chez les amateurs d’oiseaux rares. Les photos ne sont pas extraordinaires, mais elles ont pour nous une telle valeur émotionnelle, qu’on ne résiste pas à l’envie de vous faire partager cette rencontre avec cette star venues des régions arctiques…La mouette de Ross.
Cet individu immature de 1er hiver/2eme année, est arrivé un jour de fin décembre 2007 dans le port de Douarnenez en Bretagne. Il faut d’ailleurs souligner que c’est la deuxième mouette de Ross de l’année dans ce port…!
On a raté la première, on ne ratera pas la deuxième !!! C’est un cadeau de dernière chance !!!!
Départ pour Douarnenez, à 600 km de chez nous…
Elle est là, mais la pluie aussi… Pas de lumière, les averses ne cessent jamais… Mais quand elle est posée à 15 mètres devant la voiture, on ne fait pas la fine bouche. On sort le 500 par la vitre,on se cale sur le rétroviseur, et on mitraille !!!!!!!!!
La mouette de Ross nous vient de la banquise de l’océan glacial arctique.
Son apparition en Europe est rarissime, et cet individu constitue seulement la 6ème observation connue pour la France.
Pardonnez la lumière grise, ce n’est pas de l’art, juste un document souvenir de cette rencontre avec cette mouette…
Merci Madame ROSS, c’était grand… C’était très grand…

8. Gobe-mouche nain
Le Gobe mouche nain fait partie de ces espèce que la fameuse île d’Ouessant, en Bretagne, accueille chaque automne. L’espèce peut y apparaitre en Octobre, (entre 5 et 10 par automne en général, parfois plus). L’espèce est très rare en dehors des îles bretonnes.
Ces gobes mouches nains sont originaire d’Europe Orientale et d’Asie. Ils apparaissent dans les 3 premiers semaines d’octobre, et les stationnement dépassent rarement 2-3 jours pour chaque individu (qui n’arrive pas forcément en même temps).
Gobe mouche nain , immature de 1ere année civile.
Cet individu est arrivée le dernier jour de notre séjour a Ouessant. Toute la semaine , on a espèré son arrivée sur l’ile. Et finalement, on en découvre un 2 heures avant de reprendre le bateau…Les plaisirs de l’ornithologie de terrain…
Photographié en Octobre 2005, avec un canon 20D et un zoom 100-400, a 800 isos.
Cet individu s’est montré très confiant, ce qui n’est pas toujours le cas avec cette espèce. Très remuant, l’oiseau adopte souvent cette attitude, avec ailes pendantes et queue relevée.
L’espèce se reconnait au dessin de sa queue, noir et blanc, évoquant celui du traquet motteux.

9. Pipit de Richard
Le Pipit de Richard, originaire de Sibérie, est rare en France. Cependant, chaque automne, l’espèce est contactée, notamment sur les îles bretonnes, mais aussi jusqu’en Crau où l’espèce hiverne en très petit nombre (moins de 10). C’est en Crau que ce pipit de Richard a été photographié. Le pipit de Richard s’identifie à sa grande taille, sa silhouette, et son cri à l’envol. Ces critères demandent une certaine habitude cependant.
C’est l’espèce de pipit la plus grande, et on notera également son bec puissant pour un pipit.
La photo a été faite en janvier 2008, en Crau, dans des herbes assez rases pour une fois.
l’oiseau était assez loin, même avec le 500 (pas de converter 1,4 à l’époque) mais cela permet de montrer les conditions dans lesquelles on voit cette espèce d’habitude : de loin, en terrain découvert…
Pipit de Richard, immature 1er hiver en mue.
l’espèce reste annuelle en France, ce qui n’enlève rien à son statut de rareté.
Farouche, il est délicat de l’approcher sur les terrains découverts qu’il fréquente…

10. Phalarope à bec large
Le Phalarope à bec large est une espèce qui niche dans l’Arctique et qui descend en automne vers la pointe de l’Afrique. Ses migrations se font très au large des côtes atlantiques, et c’est surtout à la faveur de tempêtes d’ouest, que ces oiseaux pourront se rapprocher des côtes, et être ainsi visibles. Bien peu sont observables, par rapport aux effectifs qui longent les côtes, ce qui justifie leur statut de rareté, sans pour autant les considérer comme des espèces rares au sens où on l’entend pour le Robin à flancs roux par exemple
Phalarope à bec large, juvénile, muant vers le plumage de 1er Hiver. L’espèce est en général, très peu farouche, et s’est approchée à 1,80 mètres de moi…
Après avoir observé ce type couché à plat ventre devant lui, il a somnolé…
Un moment de pur bonheur…

11. Ibis falcinelle
Parmi les raretés “moins rares que rares”, figure cette autre espèce qu’est l’ibis falcinelle. Originaire d’Europe orientale et méridionale, l’espèce est devenue au fil de cette dernière décennie bien plus régulière en France. Elle niche maintenant dans le sud de la France, et elle apparait occasionnellement au nord de son aire de reproduction française.
Une expansion de cette espèce est à prévoir dans les années à venir, et son observation deviendra plus courante dans de nombreuses régions françaises.
Cet individu est apparu sur un étang de la Brenne, au printemps 2010, et y a séjourné une bonne semaine. On a pu aller tenter quelques photos. L’espèce est assez farouche, et a été photographiée à l’approche, avec le 500 et le convertisseur 1,4.
L’espèce apparait très foncée de loin, mais au soleil, on profite de ses superbes reflets sur le plumage.

12. Harèlde boréale
Parlons un peu des canards, avec une espèce qui reste peu commune en France. Originaire des régions arctiques, la Harelde boréale fait partie de ces espèces qui apparaissent chaque hiver en France, à moins d’une centaine d’exemplaires, et qui se tiennent souvent au large en mer, ce qui rend leur découverte difficile. Quelques unes arrivent de temps à autre sur les plans d’eau de l’intérieur des terres, et leur observation constitue toujours un évènement sympathique pour l’ornithologue.
Cet individu a été photographié en Limousin, et constitue seulement la 2ème mention régionale de cette espèce.
Harelde Boréale, femelle immature de premier hiver, Limousin, Novembre 2009.

13. Fuligule à tête noire
Cette espèce, au premier abord, pourrait être prise pour un fuligule milouinan, mais il s’agit en fait d’une espèce bien plus rare, originaire d’Amérique du Nord : Le fuligule à tête noire.
Il y a une quinzaine de mentions connue en France. Depuis quelques années, on en croise un ou deux en France en moyenne. Il faut le rechercher parmi les bandes de fuligules milouins et morillon.
Cet individu a été photographié en Brenne, en Avril 2007.
Fuligule à tête noire, mâle adulte, Brenne.
La teinte froide de la photo est due à la luminosité particulière, causée par le brouillard.
D’identification délicate, cette espèce très rare peut ressembler à certains hybrides milouin X morillon, et il convient de vérifier tous les critères pour l’identifier.

14. Vanneau sociable
Parmi les bandes de vanneaux huppés, en automne et au printemps, il faut rechercher le très rare vanneau sociable. cette espèce est originaire du Kazakhstan, et apparait chaque année en France, avec en moyenne 4 ou 5 individus.
Celui ci a été photographié en Brenne, en Août 2009.
Vanneau sociable, adulte en plumage internuptial.

15. Vanneau à queue blanche
La même année, à quelques centaines de mètres de ce vanneau sociable un autre vanneau encore plus rare. Une observation réellement exceptionnelle, un évènement pour la France…
C’est un vanneau à queue blanche, espèce originaire d’Asie centrale.
Malheureusement, l’oiseau se tenait toujours très loin du bord, et nous avons dû employer un doubleur de focale sur le 500.
L’image moyenne, vaut surtout pour son coté documentaire…
Vanneau à queue blanche, adulte, Brenne , juillet 2009.
Cet individu constitue la 4ème mention française seulement de cette espèce en France.
Beaucoup d’ornithologues se sont déplacés pour venir le voir.

16. Goéland bourgmestre
Le goéland Bourgmestre reste assez peu commun en France, mais on en voit quelques uns chaque hiver. L’espèce est originaire des régions arctiques, et il apparait surtout dans les ports sur la côte atlantique.
Cet individu a été photographié dans le bassin d ‘Arcachon en Janvier 2009.
Goéland Bourgmestre, immature dans sa 4ème année civile, présentant une couleur de bec assez surprenante à cet âge…

17. Mouette blanche
Sur le bassin d’Arcachon, se trouvait au même moment une espèce bien plus rare…Un mythe pour l’ornithologue…
Une mouette blanche (appelé également mouette ivoire) !!!
L’espèce n’avait pas été vue en France depuis 25 ans… et c’est seulement la 4ème observation connue en France.
Des centaines d’ornithologues se sont déplacés, notamment des espagnols, et des belges, venus spécialement pour observer cette espèce, originaire de la banquise arctique…

18. Mouette de sabine
Au large des côtes françaises, une espèce particulièrement appréciée des ornithologues passe chaque automne. Le plus souvent, elle migre loin au large, et il faut compter sur de forts coups de vents pour espérer la voir depuis la côte. Nous sommes allés à sa rencontre, en bateau, à une cinquantaine de kilomètres de la côte, cet été (2010).
La Mouette de sabine est originaire de l’arctique groenlandais, et elle migre en automne vers la pointe sud de l’Afrique.

19. Océanite tempête
iI faut aller encore plus loin au large, pour espèrer croiser en photographier l’Océanite tempète.
Les Océanites sont parmi les oiseaux les plus marins et les plus au large qu’on puisse trouver.
Une sortie en bateau nous a permis de les approcher.
Il s’agit d’un des sujets les plus difficiles à photographier que nous ayons pu croiser !! Toujours en vol, rapide comme une hirondelle, zigzaggant et disparaissant sans arrêt derrière le rouleau des vagues…
Les nerfs sont mis à rude épreuve…!!
Bien représenté en été au large des côtes françaises, cette espèce mérite sa place ici, à cause de la difficulté à l’observer, qui implique des coups de vent fort, ou un déplacement en bateau.
L’espèce est de taille similaire à celle d’une hirondelle et se montre très à l’aise dans les conditions de mer les plus hostiles…

20. Pie grièche Isabelle
Cette espèce est extrêmement rare en France, et compte à peine une dizaine de mentions connues : C’est la pie-grièche isabelle.
Cet oiseau est originaire d’Asie, on le trouve jusqu’en Chine.
Un individu égaré a été découvert, il y a plus d’un mois (sept. 2012) dans le département de la Vienne.
Nous ne nous sommes pas précipités pour aller le voir, puisque nous avions déjà observé cette espèce en 2004, sur l’île d’Ouessant.
Mais comme son séjour commençait à durer un peu, et que le site n’est qu’à 1h15 de chez nous, nous avons fini par trouver le temps de nous y rendre, avec comme but premier, en faire des photos.
Nous avions la localisation précise, avec coordonnées GPS, et nous sommes partis à 4 ornithos pour observer cette espèce venue de si loin.
L’oiseau a été trouvé très rapidement, moins de 5 minutes après notre arrivée sur le secteur.
Nous avons pu immédiatement commencer les photos, dans la mesure où, comme bien souvent, les oiseaux venus d’ailleurs, sont moins farouches que nos oiseaux français…
Pie-Grièche isabelle, femelle dans la lumière du soleil levant. L’oiseau est devant nous, à une douzaine de mètres.
Il existe plusieurs sous-espèces de pie-grièche isabelle. Le plumage très pâle et assez uniforme, de cet individu permet de suspecter la sous espèce “lanius isabellus isabelinus”, la plus rare, venant des zones proches de la Chine.
Quelques photos en plans plus larges, permettent de noter la pâleur de l’espèce, même de loin.
Les critères permettant d’identifier l’espèce sont la couleur brun sable des parties supérieures, la pâleur des parties inférieures, et la queue rousse.
L’espèce se nourrit de gros insectes, mais aussi de petits rongeurs type musaraignes.
Il existe donc une petite dizaines de mentions pour la France… Les chances de la croiser un jour sont donc très minces… Et il faudra éviter la confusion avec certaines femelles de pie-grièches écorcheurs…!