Ces deux familles regoupent les genres lestes-platycnemis-coenagrion-ischnura-enallagma.
Famille des Lestidés
Petite famille par le nombre d’espèces, du moins en Europe, ces demoiselles sont les seules à garder les ailes étalées au repos. Les mâles sont munis à l’extrémité de l’abdomen de fortes pinces. (Longueur de l’abdomen entre 31 et 43 mm).
Cf. Insectes de France et d’Europe.
Leste vert ( Leste viridis), photographie©Pascale Hervieu
Leste vert femelle ( Leste viridis), photographie©Loïc de La Rancheraye
Lestes viridis se reconnait à :
– Ptérostigmas clairs à cadre sombre,
– Pièces anales : bord inférieur clair chez la femelle ; intérieures très courtes et sombres avec crochet blanchâtres à bout noir chez le mâle.
– Thorax de profil avec une pointe verte.
Leste barbare ( Lestes barbarus), photographie©Loïc de La Rancheraye
Lestes barbarus est reconnaissable à :
– Ses ptérostigmas nettement bicolores,
– Son thorax jaune et vert, à bande humérale assez large,
– Pièces anales pour le mâle : intérieures courtes, pointues vers l’extérieur, crochets clairs ; Pour la femelle : Segments S8 et S9, de profil, clairs à sommet vert.
Cf. Libellules de France
Leste des bois ( Lestes dryas), photographie©Loïc de La Rancheraye
Lestes dryas – mâle
– Ptérostigmas noirs souvent liserés de blanc,
– Pièces anales sombres, intérieures longues, élargies en cuillères vers l’intérieur, crochets noirs.
– abdomen : S1 et S2 bleus à maturité. S9 et S10 bleus.
Agrion à larges pattes ( Platycnemis pennipes ), photographie©Loïc de La Rancheraye
Platycnemis pennipes (Agrion à larges pattes) est reconnaissable à :
– Ses deux bandes thoraciques,
– Ses tibias dilatés rayés d’une ligne noire,
– Son abdomen blanc à bleu, présentant souvent des traits noirs sur le dos de tous les segments.
Cf. Libellules de France
Famille des Coenagrionidés : Grande famille caractérisée, au niveau des ailes, par un quadrilatère très aigu du côté externe. ( Longueur de l’abdomen entre 19 et 30 mm )
Cf – Insectes de France et d’Europe occidentale.
Photographies : Yvon Henry-Houzier
Agrion jouvencelle mâle ( Coenagrion puella ), photographie©Loïc de La Rancheraye
Agrion jouvencelle femelle ( Coenagrion puella ), photographie©Valérie Bruneau-Querey
Coenagion puella (Agrion jouvencelle) est reconnaissable à :
– Ses bandes humérales entières,
– Son segment S2 porte généralement un motif en U parfois en Y
– Les segments S3 à S5 portent généralement une barre noire de profil (cependant, elle peut être absente)
– les segments S8 et S9 sont bleus à motif noir.
– De profil, l’apex a une pointe centrale.
Cf – Libellules de France
Agrion bleuissant mâle ( Coenagrion caerulescens ) , photographie©Pascale Hervieu
Cercoïdes supérieurs à la moitié du dixième segment abdominal et rectilignes en vue dorsale. ( Cahier d’identification des libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse ).
Agrion mignon femelle ( Coenagrion scitulum), photographie©Valérie Bruneau-Querey
Agrion mignon mâle ( Coenagrion scitulum), photographie©Valérie Bruneau-Querey
S6 presque entièrement noir et dessin noir en forme de U épais rattaché à l’extrémité du second segment. ( Cahier d’identification des libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse ).
Agrion élégant mâle ( Ischnura elegans ), photographie©Valérie Bruneau-Querey
Agrion élégant femelle, différents types existent ( Ischnura elegans ), photographie©Valérie Bruneau-Querey
Point bleu pour le mâle au bout de l’abdomen, yeux jamais rouges.
– Ptérostigmas bicolores (noir et blanc)
– Extrémité abdomidale : s.8 bleu, s.9 et s.10 noirs dessus.
Agrion blanchâtre ( Platychnemis latipes ), photographie©Pascale Hervieu
Agrion porte-coupe femelle ( Enallagma cyathigerum), photographie©Pascale Hervieu
Bandes claires antéhumérales presque aussi larges que la bande humérale. Dessin de S2 des mâles en forme de petite coupe posée sur un socle. Forte épine vulvaire chez les femelles ( Cahier d’identification des libellules de France, Belgique, Luxembourg et Suisse).
Agrion porte-coupe ( Enallagma cyathigerum),photographie©Pascale Hervieu
C’est l’accouplement en coeur copulatoire caractéristique de ces espèces, la femelle replie son abdomen afin de faire coïncider son orifice génital, avec l’organe copulateur du mâle ( présent sur son deuxième segment ).