Une saison avec les guêpiers

Texte Pascale Hervieu – Photographies : Pascale Hervieu, Grégoire Trunet, Olivier Hervieu

Retour

Depuis plusieurs années que je fais de la photo animalière, je souhaitais photographier les guêpiers. Ceux-ci sont bien présents l’été dans ma région et s’il m’a été donné de les voir en vol et perchés à plusieurs occasions et dans différents lieux, je n’avais encore jamais trouvé, malgré mes recherches, un site de nidification. C’est suite à l’indication de Vincent (Enzoo sur le forum), que j’ai enfin pu localiser en août 2012 non pas un, mais deux sites à proximité de chez moi. Les oiseaux avaient déserté les lieux mais c’était pour moi l’espoir de pouvoir suivre une colonie l’année suivante.

Mai 2013 – Je me rends sur le lieu du premier site découvert. C’est une carrière abandonnée percée de nombreux trous, plus ou moins gros, en hauteur.
Je veux m’assurer que les oiseaux sont présents. Je me rends sur les lieux très tôt le matin, dès le lever du jour.

Terriers percés dans la carrière.

Dispute probable pour une belle.

Dans les premiers temps les oiseaux sont présents mais ne font aucune approche des terriers. Ils volent et se posent sur les cimes des arbres dénudés au dessus de ma tête. Les oiseaux commencent à s’apparier mais de temps en temps, un troisième vient semer le trouble… les couples se forment.

Au bout de quelques jours, les oiseaux s’approchent des terriers et tentent  de s’en approprier un. Il semble que cela se fasse à l’intimidation, certains guêpiers en chassant d’autres. Mais finalement, les couples finissent par s’en octroyer un.

Ce couple a choisi son terrier.

Sortie en flèche !

24 mai 2013 – A 7 h 30, 4 oiseaux sortent en flèche des terriers. Ils y ont passé la nuit. Est-ce le signe qu’ils couvent déjà ? Ils partent au loin pour chasser. Durant la matinée, je note de grands moments sans activité.

A partir de ce jour, je décide de noter toutes mes observations  afin d’en garder trace et surtout, tenter d’essayer de comprendre comment vivent ces oiseaux magnifiques.

25 mai 2013 – Je me rends sur le deuxième site. Il s’agit d’un terrassement dans un terrain vague entouré de vignes et fruitiers.

Terriers dans un terrassement. Montage de 2 photos.

Je reste sur le site tout l’après-midi afin de voir ce qu’il s’y passe. Je reste à bonne distance des terriers afin de ne pas perturber les oiseaux. J’en dénombre 12 simultanément. Aucun terrier ne semble occupé. Les tentatives d’approche ont lieu en fin d’après-midi. Je remarque les mêmes scènes que sur le site précédent. Certains oiseaux approchent un terrier et se font chasser par un autre.

1er juin –  Je me rends au terrassement. J’y reste de 16 à 19 heures. Il fait beau mais il y a aussi beaucoup de vent, ce qui rend la chaleur supportable. Deux terriers au moins sont occupés. Ce jour, je dénombre 16 oiseaux simultanément mais il y en a un peu plus, environ une vingtaine. A 17 h 30, il n’y a plus aucune activité. Les oiseaux sont au loin dans la vigne.

juin 2013 – Je retourne au terrassement. Plusieurs terriers sont occupés. Un oiseau creuse encore. J’assiste à quelques passages de proies entre oiseaux.

Bien cachée sous le filet de camouflage, les oiseaux passent très près de moi. C’est un festival ! Ils volent dans tous les sens.

9 juin 2013 – Je reste au terrassement de 9 à 13 heures. Le temps est couvert avec quelques éclaircies par moments, il y a un peu de vent. 4 terriers au moins sont occupés. 1 oiseau apporte des proies dans l’un d’eux. Qui nourrit-il ? des petits ou l’adulte qui couve ?

12 juin 2013 – J’assiste à deux accouplements durant les 3 h 30 que je passe sur le site. Je dénombre 6 guêpiers, une douzaine d’étourneaux, 1 rollier, 1 faucon crécerelle ainsi qu’un chardonneret et des moineaux domestiques. Grand changement dans le comportement des guêpiers : ils volent silencieusement. D’après mes renseignements, cela signifie que les oiseaux couvent. Durant ce temps, ils se font le plus discrets possible.

22 juin 2013 matin – Je me rends sur le site avec Greg qui est venu passer quelques jours à la maison tout spécialement pour photographier les guêpiers. Afin d’éviter le dérangement des oiseaux, je lui laisse la primeur de la vue sur les terriers et je me mets à l’affût plus loin, à proximité de perchoirs bien utilisés habituellement. Comme la fois précédente, les oiseaux volent totalement silencieusement. J’en dénombre 6. J’assiste à 1 passage de proie et à un accouplement. Tout cela, hors de portée d’objectif. De son côté, Greg mitraille. Je me dis qu’il doit se passer beaucoup de choses aux terriers, je suis contente pour lui car c’est la première fois qu’il peut les photographier. Dans son Pays Basque, il n’y en a pas ! Plus tard, je saurai qu’en fait, il ne s’est rien passé au terrier, ce qu’il mitraillait, c’était les guêpiers sur le fil électrique à l’arrière du site ! C’est à cela que l’on reconnait les débutants en matière de guêpiers !

L’après-midi, nous allons à la carrière. Cela fait presque un mois que je n’y suis pas allée. Il fait chaud et heureusement, il y a du vent. Je dénombre 5, peut-être 6 terriers occupés. J’assiste à un apport de proie au terrier. En dehors de cela, il ne se passe rien si ce n’est le passage du rollier.

23 juin 2013 matin – Greg et moi retournons à la carrière. Nous y resterons 6 heures. Dans la matinée, un oiseau arrive avec une proie, appelle. Un autre oiseau sort d’un terrier, vient chercher la proie et retourne aussi vite au terrier. Il n’a plus la proie dans le bec. Il s’agit manifestement du nourrissage d’un adulte par un autre adulte. Nous sommes en pleine période de couvaison et il ne doit pas falloir quitter le terrier longtemps. D’autres oiseaux sortent des terriers et les laissent longtemps avant de revenir. Comment interpréter cela ?

23 juin 2013 après-midi – Comme il ne se passe rien de spécial aux terriers, nous décidons de nous mettre à l’affût à proximité des perchoirs du terrassement. Les 4 heures d’affût ne donneront rien. Les oiseaux sont très discrets et ne se posent pas.

24 et 25 juin 2013 – Je travaille mais Greg dispose encore de quelques jours pour aller se mettre à l’affût. Il m’envoie des textos que je note précieusement sur mon carnet pour garder le souvenir des infos envoyées. Il a décidé de s’installer à la carrière, au dessus des terriers. En effet, la cime des arbres se trouve au même niveau que le haut de la carrière et comme les possibilités de perchoirs sont limitées, les chances de prises de vues sont augmentées d’autant.

La stratégie porte ses fruits puisqu’en plus des guêpiers, le rollier viendra se poser le temps d’une belle photo.

Le 25 juin alors que je suis en plein boom au bureau, je reçois un texto qui me dit que c’est la révolution sur le site. Les oiseaux, une douzaine, sont très actifs. Deux d’entre eux s’en prennent à un troisième qui a eu l’outrecuidance de venir se mettre sur leur perchoir. Ils l’enverront au tapis où il lui faudra plusieurs minutes pour reprendre ses esprits. Le rollier fait plusieurs passages.

Greg, lui, remplit les cartes mémoires ! Il faut dire qu’il est aux premières loges dans son affût camouflé sous un olivier disposé fort à propos juste en face des perchoirs, au bord de la falaise. Par prudence, le matériel est arrimé à l’arbre protecteur.
La vue depuis le haut de la carrière s’étend sur les vignes alentours jusqu’aux prairies humides où paissent les taureaux camarguais, sous les arbres.

26 juin 2013 – Je retourne sur le site (au dessus des terriers de la carrière) avec Greg. C’est le dernier affût pour lui. Il repart dans l’après-midi. Nous restons 4 h 30 sur le site. Nous n’y verrons que 3 oiseaux.
Heureusement, parmi eux, un couple viendra se poser à plusieurs reprises sur le perchoir devant moi. Comme quoi, les jours se suivent et ne se ressemblent pas. Le rollier, lui est plus constant, il passera plusieurs fois sans jamais se poser.
Depuis son affût, au 500 mm, les oiseaux sont quelquefois si près de Greg qu’ils ne tiennent pas dans le cadre ! C’est l’occasion alors de faire de beaux portraits.

29 juin 2013 – Je retourne à la carrière. Il fait beau et chaud. Il y a peu de vent et peu d’oiseaux. J’en dénombre 4, peut-être 6. Pour cela je me fie aux perchoirs sur lesquels ils se posent. En effet, au fil du temps, j’ai pu remarquer que les oiseaux se posent toujours au même endroit et qu’ils ne partagent pas leurs perchoirs. Les oiseaux sont très silencieux et peu actifs sur le site. Je vois passer 2 rolliers. Ce matin, j’ai entendu ma première cigale.

7 juillet 2013 – Ce matin les cigales chantent fort à la carrière. Par moments, on entend les guêpiers mais on ne les voit pas. Ces chants viennent-ils des terriers ? comme je suis au dessus, je ne peux pas les voir.
A 8 h 56, l’un des individus habitués au perchoir sur ma droite tient un ascalaphe ambré dans son bec. C’est ma première photo avec une proie et quelle proie ! C’est la première fois que je vois un ascalaphe dans le coin ! Ce jour là, je ne verrai que trois oiseaux au total. Il semble que les proies vues soient pour leur consommation personnelle, comme l’ascalaphe qui a fini sa vie dans l’estomac de l’oiseau photographié !

13 juillet 2013 – Aujourd’hui, les oiseaux viennent avec des proies. Ils restent longtemps sur les perchoirs la proie dans le bec. Qu’attendent-ils ? D’autres vont directement aux terriers. Il semble bien que le nourrissage ait commencé !

Les passages sont rapprochés : cela varie de 20 à 3 minutes.  Je dénombre 6 oiseaux. Il semble que le couple vu le 7 juillet soit absent alors qu’il avait été très actif la dernière fois… A moins qu’il n’ait changé ses habitudes et aille sur un autre perchoir, ce qui expliquerait mes doutes concernant le fait que 2 couples aillent sur un seul perchoir. Dans ce cas, ce ne serait plus 6 mais 8 oiseaux présents ce jours là.

14 juillet 2013 – après une interruption de 3 semaines, je retourne au terrassement. Je suis sur place à 6 h 30. Je m’installe sous le filet de camouflage à proximité des terriers. Le temps est voilé. Dès 6 h 50 le spectacle commence avec le passage de 4 huppes qui tournent autour du site. 2 perdrix me passent au dessus de la tête. J’entends la pie et je vois passer le geai. Des centaines d’étourneaux se mettent à voler dans tous les sens autour et au dessus de moi. Je vois passer un busard. Les guêpiers arrivent ensemble. Il y a 7 oiseaux. Ils se font courser par les étourneaux puis viennent se poser sur le fil électrique. A 8 h 38, il y a 10 guêpiers. A 9 h 28, j’assiste au premier nourrissage. D’abord, un oiseau se présente avec une libellule et ressort aussitôt. Un autre arrive très peu de temps après avec un fourmilion et entre dans le même terrier. C’est le terrier numéro 26 qui se trouve dans une fente.

A partir de ce jour, je décide de suivre l’activité au terrassement dans les jours à venir. J’y serai chaque matin à 6 h 30 et j’y resterai jusqu’à 11 heures au maximum.

15, 16, 17 juillet 2013 – Les matins se suivent et se ressemblent. Comme un cérémonial, ce sont d’abord les huppes qui s’activent en volant autour du site, puis les étourneaux prennent la relève et enfin, les guêpiers arrivent sur le fil électrique. Peu de temps après, ils commencent les nourrissages. A ce stade, je dénombre au moins 5 terriers occupés.
L’activité est intense. Les oiseaux volent dans tous les sens. Certaines fois, ils se présentent au terrier avec leur proie et font aussitôt demi-tour sans l’avoir donnée. Ils viennent alors attendre sur les perchoirs le moment propice pour y retourner.
Au plus fort de la matinée, il arrive que j’aie 10 oiseaux posés à 5 mètres de moi. Ces moments sont fabuleux tellement la proximité est grande !

Je profite de ces heures d’affût pour tenter de photographier les oiseaux au moment où ils se posent au perchoir. Je fais de nombreux essais. Les oiseaux arrivent très vite, le fond est très présent et souvent, il y a du vent ce qui corse la difficulté. Mon autofocus se laisse tromper par ce fond piégeux. Je décide finalement de faire la mise au point manuellement. C’est la bonne technique. Je parviens à faire quelques photos.

18 juillet 2013 – Après une matinée semblable aux précédentes, à 10 h 25 exactement, le premier petit met le nez à la fenêtre. C’est le trou N° 5. Il reste timidement à distance du bord mais je peux voir son bec et sa gorge.

Ceci n’empêche pas l’impertinente huppe de venir visiter les terriers. Cela ne provoque aucune réaction chez les guêpiers. Ceux-ci continuent de nourrir imperturbablement sous les yeux de la huppe qui passera plusieurs minutes à les observer.

22 et 23 juillet 2013 – Les nourrissages continuent à grande allure. Il fait beau et il fait chaud. Les huppes continuent de venir régulièrement « visiter » les terriers sans que cela fasse réagir les guêpiers. Elles s’accrochent au bord du trou et mettent la tête à l’intérieur. Avec leur bec, elles picorent dans les parois. Le petit du trou numéro 5 s’enhardit de plus en plus au bord. Patrick (Grobec sur le forum) me dit qu’il mettra plusieurs jours avant de prendre son envol. Il l’a fait probablement le 24 juillet, jour où je n’ai pas pu me rendre sur le site, car ensuite, je ne l’ai plus vu.

25 juillet 2013 – Greg et Olivier sont à la maison pour quelques jours. Je leur laisse la place au terrassement et je me rends à la carrière pour voir où en sont les choses. Il ne s’y passe plus rien. Durant la matinée, je ne verrai qu’un couple aller une seule fois au terrier pour nourrir. Il semble que tous les autres terriers soient abandonnés. Je pensais depuis longtemps que les oiseaux étaient plus en avance sur ce site. C’est donc la confirmation. Ici,  La saison est terminée.
Au terrassement, il ne se passe pas grand-chose non plus. Il faut dire que les agriculteurs travaillent tout autour du site ce qui provoque un dérangement pour les oiseaux qui restent à distance sur le fil électrique.

26 juillet 2013 – Greg et Olivier retournent au terrassement. Ils assistent au départ de 3 petits du trou N° 17. Rien ne prédit le moment où ils vont prendre leur envol. Ils sortent tout à coup et vont directement sur le fil électrique. Moi qui pensais que peut-être ils se poseraient sur les perchoirs devant nous et que les parents les nourriraient encore au perchoir, je dois me rendre à l’évidence, il n’en n’est rien ! Tant pis pour les belles photos auxquelles je rêvais.

Durant cette matinée, ils assisteront à la réjection d’une pelote. Sur le qui vive, ils ne rateront pas l’évènement.

27 juillet 2013 – Je me rends sur le site avec Diane et Morgane qui, depuis peu, fait aussi de la photo. Ce matin, nous verrons 2 petits s’envoler, des nourrissages dans encore 2 terriers et un petit mettre le nez à la fenêtre. Nous aurons aussi la chance de voir un jeune au perchoir devant nous. Il est reconnaissable à son aile presque entièrement verte et à son œil encore sombre.

29 juillet 2013 – 6 heures ce matin il pleut averse ! 7 heures : une accalmie. Greg décide d’aller sur le site. Tout au long de la matinée, il m’envoie des textos qui me font regretter de ne pas être allée avec lui. De ses propres mots, c’est le plus bel affût auquel il ait assisté jusque là ! Et dire que j’ai été fainéante .

Aujourd’hui, les adultes volent dans tous les sens. Ils ne nourrissent pas mais semblent inciter les jeunes à prendre leur envol. Ils chantent autour des terriers.

7 huppes envahissent le site. 4 d’entre elles se posent sur le perchoir face à Greg. Impossible pour lui de les prendre toutes en même temps, il lui aurait fallu le grand angle. Qu’à cela ne tienne… il lui tirera le portrait quand même !

Un jeune vient au perchoir et reste sous la pluie pendant une heure. Au bout d’une heure, il retourne au terrier d’où il est chassé par un adulte.

Les étourneaux envahissent les terriers. Un guêpier lance un cri d’alarme et une quinzaine de guêpiers arrive aussitôt pour prendre les étourneaux en chasse. L’un d’eux ne part pas assez vite. Il est pris à partie par 4 guêpiers qui finissent par le tuer.

Même l’hypolaïs polyglote, présente sur le site, viendra faire un tour au perchoir ce matin là le temps d’une photo. C’était la journée à ne pas rater !

Le 30 juillet, je pense même que le dernier petit a pris son envol au trou N° 26 à 9 h 30. Je reste un peu plus longtemps pour m’en assurer et là, surprise, un petit pointe son bec au trou N° 4 à 10 h passées.

Les nourrissages reprennent au trou N° 26. Il reste donc encore au moins 2 petits. Le 1er août, j’ai la surprise de constater que les nourrissages reprennent au trou N° 6 où rien ne s’était passé depuis plusieurs jours. Le 3 août, le petit pointe sa tête timidement à proximité du bord. Celui-là restera encore certainement quelques jours avant de prendre son envol.

l ne reste désormais plus que 4 adultes sur le site. Tous les autres et les jeunes qui ont pris leur envol ont disparu. Les adultes restant attendent l’envol de leurs petits. Ils nourrissent toutes les heures environ. Ils font un passage express au terrier puis partent au loin. Les petits eux avancent au bord et scrutent les lieux dans tous les sens, jusqu’au moment inattendu où tout à coup, ils prendront leur envol. La huppe, très présente sur le site lorsque les guêpiers étaient très actifs, ne vient plus non plus, comme si elle calquait son activité sur celle des guêpiers.

Le 3 août après une dernier affût où presque rien ne s’est passé, 113 heures d’affût, 1204 photos de guêpiers et 243 photos de huppes fasciées, (sans compter celles de Greg, Olivier, Diane et Morgane) je décide d’arrêter le suivi du site et de laisser les petits s’envoler tranquillement dans les jours prochains.

Je reviendrai l’an prochain, forte de l’expérience de cette année afin de suivre à nouveau cette colonie d’oiseaux magnifiques et attachants, avec l’espoir que la famille de huppes sera présente également.

Quelques chiffres :
– 2 colonies distantes de 1 km l’une de l’autre.
– Une vingtaine d’oiseaux au terrassement.
– Une douzaine d’oiseaux à la carrière.
– Au moins 7 terriers avec petits au terrassement.
– Le 18 juillet 2013 : premier petit vu à la fenêtre dans le trou N° 5 – Envol probable le 25/07/2013. On peut raisonnablement penser que cet oiseau est né fin juin, début juillet.
– 25 juillet 2013 : à la carrière, il ne reste plus qu’un terrier occupé avec nourrissage. Tous les autres oiseaux ont disparu. La colonie sur ce site est plus en avance que celle du terrassement.
– 6 petits dans le terrier N° 17. 3 prennent leur envol le 26/07/2013 – 2 le 27/07/3013 – Le dernier n’y est plus le 29/07
– 3 août : un petit se montre timidement au trou N° 6. On peut penser que celui-ci est né autour du 13 juillet. Il semble être le plus jeune de la colonie.

Bonus : voici un petit film réalisé par Olivier qui vous permettra de voir à la fois un nourrissage et l’envol d’un petit sur fond de chants de cigales et de déclenchements compulsifs de Greg. Voir le film.