Forums Vie de l’association Bienvenue aux nouveaux membres de l’ASCPF Candidature de Jean-François Raux Répondre à : Candidature de Jean-François Raux

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Admin ASCPF

    Pourquoi demander à adhérer à l’ASCPF ?
    C’est mon ami Gérard David que j’ai connu dans un très beau Safari en Tanzanie qui m’a conduit vers l’ASCPF.
    J’en partage l’éthique et je trouve que le partage d’expérience est toujours en enrichissant.
    Et, puis il y a aussi le plaisir de se retrouver pour parler de ce que l’on aime.
    Présentation Personnelle.
    J’ai commencé la photo à l’âge de 15 ans avec un merveilleux boitier, le Nikon F (le premier). J’ai revendu mon train électrique pour me l’acheter. Un ami de mon père, photographe professionnel, m’a formé et conseillé. J’ai tout de suite travaillé en Noir et Blanc en remettant en route, le laboratoire dont mon père ne se servait plus.
    Par la suite j’ai fait beaucoup de photos d’architecture et de paysage avec la méthode du « zone system » d’Ansel Adams dont j’ai lu tous les livres et expérimentés les techniques. J’ai travaillé avec des moyens formats (Rollei) et une chambre 4X5 inch Toyo, en noir et blanc argentique. J’ai pratiqué la street photo avec mon Leica.
    Je me suis mis à la photo animalière il y a quinze ans avec des amis Suisse. Mon ami Gérard David a relancer ma démarche avec un splendide safari en Tanzanie.
    Je fais un à deux voyages par an, en Afrique, mais aussi dans le grand nord, en Australie où une de mes filles habite. Et j’exploite les nombreux lieux de photo animalière en France. Mais la chute vertigineuse de la biodiversité, donc de la faune, est un vrai sujet photo et écologique en France.  Je travaille avec un D5 et trois zooms.
    Mais au-delà de ces considérations techniques, je voudrais dire sur trois points qui me tiennent à coeur comme photographe.
    L’instant : une photo fige un instant et à quelques dixièmes de seconde près, vous capturez le bon instant ou pas. Pour cela il faut être patient, savoir attendre (et ne pas louper) l’instant décisif, celui qui transforme une photo banale en une photo intéressante, voire réussie.
    La Lumière : le rendu de la lumière en photo est une des questions clefs, une des questions majeures. Vous pouvez maitriser la technique, si vous n’avez pas la lumière que vous voulez au moment de la prise de vue, vous faites une photo plate, sans intérêts.
    Là intervient le troisième facteur clef : l’attente. L’attente, c’est une intuition, un pari, qu’il va se passer quelque chose, que la lumière va vous être favorable, et que dans le meilleur des cas, il va y avoir un « instant magique » avec « une belle lumière ».

    Montier en Der. Perché grâce à mon Parrain Gérard David, dans le haut d’une tour, on passe l’après-midi à attendre. Attendre la lumière, car pendant un bon bout de temps le ciel est gris, la lumière est blanche. Les grues braconnent dans les champs, à la recherche de maïs coupés de peu. Les heures passent : « Anne ma soeur Anne ne vois tu rien venir ? »

    Et puis l’instant magique arrive : le soleil couchant se dévoile en embrasant les nuages, un vol de grues de retour traverse la lumière au bon endroit.

    Cette année là, il y avait environ 200 000 grues en migration du nord au sud, une des plus grandes concentrations au monde

     

    Andernos, sur les bords du Bassin d’Arcachon.

    Aigrette Garzette Nicheuse

    Le soleil se couche. La lumière est rasante. L’oiseau plonge son bec dans l’eau. Cela génère une petit vague ronde que la lumière du soleil accroche.

    L’oiseau apparait dans un cercle de lumière, de feu magique.

    Nikon D4 600mm avec doubleur, donc 1200mm

     

    Australie – Northern Territory – Mary River.

    Roal Spoonbill / Magpie Goose

    Le soleil se couche. La lumière est rasante, magnifique.

    La spatule royale atterrit dans un petit lagon à proximité de la rivière, les ailes en demi-contre jour au milieu d’oies.

    Nikon D4 300mm avec doubleur, donc 600mm.

     

    Australie – Northern Territory – Mary River.

    Rassemblement de grandes aigrettes

    Le soleil en contre jour dessine l’ombre du cou sur l’aile de l’oiseau qui atterit.

    Un oie passe par là.

    Nikon D4 300mm avec doubleur, donc 600mm.

     

    Australie – Northern Territory – Mary River.

    ?

    Le soleil se lève. Un peu de brume monte du lagon. La lumière est encore rasante..

    Le ? Est à la recherche d’une proie.

    Nikon D4 300mm avec doubleur, donc 600mm.

     

    Australie – Northern Territory – Mary River.

    Aigle pêcheur – White bellied sea-eagle.

    Ballade en bateau sur un lagon bourré d’oiseaux, de crocodiles.

    Un aigle pécheur décolle de son « perchoir » avec sa proie, dans le soleil couchant.

    Nikon D4 300mm avec doubleur, donc 600mm.

     

    Australie – Lamington National Park

    Rufous Fantail

    Ballade dans une magnifique forêt avec une lumière subtile dans les sous bois.

    L’oiseau nous précède, curieux et intrigué. Il nous observe.

    Nikon D4 300mm avec doubleur, donc 600mm.

     

    Kenya – Masai Mara – Mara River – Main crossing.

    Ruppell’s Griffon Vulture (?)

    Le soleil se lève.

    Une troupe de lions a chassé la nuit. Un zèbre est mort. Les vautours sont en position d’attente à quelques 200M de la scène de chasse.

    Ils attendent.

    Nikon D5 180-400mm X 1,4 à 580mm.

     

    Afrique du Sud – Réserve privée de black Rhino

    Couple de Martin Pécheur Pie

    Après une bonne pèche !

    Au bord d’un grand lac interne à la réserve.

    Canon EOS1D Mark IV 500 X 1,4 à 700mm.

     

    Kenya – Lac Baringo dans la vallée du rift

    Couple de Martin Pécheur Pie

    L’un arrive, l’autre part.

    La terrasse de mon Bungalow surmontait le lac. Je voyais en surplomb l’arbre où venaient se poser et décoller des Martins Pécheurs.

    J’ai attendu le moment où deux se sont croisés.

    Nikon D5 180/400 à 390mm

     

    Kenya – Lac Baringo dans la vallée du rift

    Couple d’Hammerkop

    En promenade sur les bords du lac, je surprend un accouplement d’Hamerkop dans leur grand nid.

    C’est le matin. La lumière, très belle, arrive par le coté.

    Nikon D5 180/400 à 180mm

     

    Kenya – Lac Baringo dans la vallée du rift

    Rollier d’Europe

    Décollage alliance de dynamique et de belles couleurs.

    Nikon D500 200/500 à 330 mm

     

    Spitzberg Au large de Ny Frisland

    Nothern Fulmar. En suédois et en allemand il s’appelle « l’oiseau des tempêtes »

    Le bateau filait sur une mer légèrement agitée d’un bleu pur. Les Fulmars jouaient dans les vagues en suivant le sillage du bateau, se laissant ensuite porter par le vent et revenaient.

    Un ballet majestueux.

    Nikon D5 180/400 X1,4 à 550 mm

     

    Svalbard Falaises de Alkefjellet

    Colonie de guillemot de Brünnich nichant dans les fameuses Falaises de Alkefjellet (Falaise à Oiseaux en Suédois).

    On compte environ 100 000 guillemots de Brünnich sur les falaises.

    Le temps était bouché, il neigeait à gros flocons, les guillemots attendaient que le mauvais temps passe.

    Spectacle fascinant.

    Nikon D5 180/400 X1,4 à 550 mm

     

    Svalbard Bjørnsundet

    La rencontre !

    La quête du fameux ourse polaire a duré plusieurs jours. Et, puis un jour, dans le passage de Bjørnsundet le miracle se produit : une mère et deux oursons qui jouent et se baladent. Le brise glace s’approche au maximum, le télé de Nikon fait le job.

    La tendresse de cette photo ne doit pas faire oublier que l’ourse blanc est une Killing Machine. Pas de descente à terre sans fusil de gros calibre.

    Nikon D5 180/400 X1,4 à 550 mm

     

    Afrique – Tanzanie – Srengeti – Ndutu.

    La rencontre !

    Une troupe de trente lions jouait dans au nord du la de la région. En afin d’AM, la troupe est descendu sur les bords du lac où attendait le « Roi Lion ».

    Une des femelles s’est alors dirigé vers lui.

    Tout est dit dans son regard.

    On était en période d’accouplement.

    Nikon D5 180/400 X1,4 à 250 mm

     

    Afrique – Kenya – Masai Mara

    Un lion et deux lionnes se reposaient.

    La lionne s’est levé, le lion l’a suivi se faisant insistant auprès de la lionne, essuyant notamment de lui attraper la queue.

    La lionne s’est brusquement retourné et a montré son nette mécontentement allant jusqu’à attaquer le balourd de lion qui ne cédait pas.

    On était en période d’accouplement.

    Nikon D5 180/400 X1,4 à 300 mm

     

    Afrique – Tanzanie – Srengeti – Ndutu.

    En rentrant au camp le soir, on passe à proximité d’un arbre.

    Là, on découvre, perché dans une branche, un Léopard qui avait tué un jeune zèbre et l’avait monté sur sa branche pour le manger tranquillement, à l’abri des prédateurs.

    Il nous a observé tranquillement et a repris son repas.

    Nikon D5 180/400 X1,4 à 300 mm

     

    Afrique – Tanzanie – Srengeti – Seronera.

    Une léopard se prélasse dans un arbre.

    Un peu plus, loin dans un autre arbre, le petit dort. Puis il rejoint sa mère, joue avec elle, et tous les deux se dirigent en jouant vers le garde manger, en haut à gauche de l’’arbre.

    Nikon D5 180/400 X1,4 à 300 mm

     

    Afrique – Kenya – Masai Mara  – Rivière Mara.

    Nous avons attendu un crossing de Zèbre pendant plus de 4 jours. Tout d’un coup, vers 17h, alors que l’on allait partir, les zèbres passent la Mara. Les crocodiles guettaient et on  attraper un zèbre pour le dévorer. J’ai compté plus de trente crocodiles. Ici on voit la tête du zèbre qui émerge : il n’y a plus de corps derrière. Un crocodile s’est saisi d’une pâte et va la dévorer en une seule fois.

    Le regard implorant de la tète du zèbre, seule, est poignant

    Nikon D5 180/400 X1,4 à 300 mm