Photographies d’oiseaux de difficulté 3

Texte et photographies : Fabrice et Laurent Desage

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Nous abordons un sujet de niveau de difficulté 3, c’est à dire que les choses se compliquent fortement…
Pour illustrer un exemple de ce niveau, on va vous présenter 3 photos de limicoles. Ce sont des bécasseaux variables, espèce de petite taille, au vol rapide, avec de brusques crochets. La difficulté est souvent accrue, par le fait que les limicoles sont en bande. Quand ils arrivent vers vous, il est indispensable d’en choisir un, et de ne pas chercher à viser « dans le tas »…!
Pour ces oiseaux très rapides, il faut là encore ne pas manquer les envols ou les atterrissages, moments où l’oiseau n’est pas lancé à pleine vitesse, et où l’oiseau est plus photogénique, comme nous l’avons déjà vu.
Les vols se font souvent au ras de l’eau, et le mieux est de s’accroupir pour les viser à hauteur, et non les surplomber.
Acceptez, avec ces espèces, que les premiers résultats n’arrivent pas immédiatement. Le sujet est délicat. On essaye. On rate, on recommence, on rate encore. On y revient le lendemain. ça va mieux, résultats pas encore bons, mais encourageants…On est sur la bonne voie…Forts de ces échecs, les gestes deviendront plus précis. La patience va finir par payer…
Exemples en images, avec quelques paramétrages que nous n’avions pas encore utilisé dans les exemples passés…

Nous ferons un seul commentaire pour ces 3 photos, dans la mesure où elles ont toutes été réalisées avec les mêmes paramétrages du matériel, à peu de choses près.
Une très longue focale a été utilisée, pour que les oiseaux occupent une bonne place dans le viseur. cela facilite le travail de l’autofocus, qui pourrait accrocher facilement l’eau, si le sujet est un peu petit dans l’image. cette focale « numérique » de 1120 mm présente l’inconvénient évident d’un angle de champs très réduit. Viser les petites bombes au ras de l’eau demande de l’entrainement. Là encore, anticiper en fonction de la rapidité du vol de ces oiseaux est indispensable. Mais en plus, il faut gérer les brusques changements de directions, ce qui peut vite énerver le plus calme d’entre nous…Beaucoup d’oiseaux visés seront perdus rapidement dans le viseur…Et ce n’est pas si grave. Il n’y a pas mort d’homme. Il y a juste un homme agacé, mais qui va continuer et s’obstiner !! C’est à force de tenter de viser et de suivre de nombreux sujets que l’on finit par affiner ses gestes, et à faire un suivi plus précis…

Becasseau variable

Bécasseau variable. (Niveau de difficulté 3), a l’envol.
Canon 7D, 500mm+1.4, f/8, 1/2000e, 800 isos, expo -1/3, 19 collimateurs, sensibilité AI SERVO +2.

Bécasseau variable

Bécasseau variable, en virage juste avant l’atterrissage. (Niveau 3)
Canon 7D, 500 mm+1.4, f/9, 1/2000e, 800 isos, expo -1/3, 19 collimateurs, sensibilité AI SERVO +2.

Bécasseau variable à l'atterrissage.

Bécasseau variable, à l’atterrissage. (Niveau 3)
canon 7D, 500mm+1.4, f/9, 1/2000e, expo -1/3, 19 collimateurs, sensibilité AI SERVO +2.
(Un petit bout de tète d’un autre bécasseau a été tamponné).

Les limicoles sont souvent peu farouches, alors vous pouvez tenter votre chance avec des focales de 300 à 500 mm, particulièrement pour commencer. L’expérience permettra ensuite d’envisager de monter en focale.
En bord de mer, la luminosité est souvent forte, et ici, même au mois de Mars, elle a permis de fermer un peu le diaph, a f/8 ou f/9, afin d’augmenter légèrement la profondeur de champs, permettant a l’oiseau d’être entièrement net , même s’il est tout près de vous.
Cela peut permettre aussi de rattraper une MAP pas calée assez précisément par l’autofocus (on lui en demande beaucoup, ayons en conscience…).
Ces ouvertures étaient suffisantes pour accrocher le /2000e, vitesse parfaite pour figer les oiseaux rapides en vol, dans la plupart des cas.
Afin d’assurer des vitesses d’obturation assez rapides, la sensibilité a été bloquée à 800 isos.
Venons-en aux collimateurs, car ici nous avons utilisé une configuration qu’on ne sélectionne pas souvent : L’ensemble des 19 collimateurs !
Avec un tel choix, la réactivité est grandement affectée, puisque les collimateurs sont choisis automatiquement par le boitier. Dans ce cas, ça passe ou ça casse…Et à notre grande surprise, ce matin là, pendant que nous avons travaillé avec ces 19 coll AUTO, nous avons eu un taux de réussite élevé…!! Nous en sommes les premiers surpris, mais ce qui était au départ juste un « essai pour voir », a permis de réaliser de nombreuses photos de ces bécasseaux en vol !!
Comme quoi, il ne faut jurer de rien…depuis, lorsque nous photographions des sujets de niveau de difficulté 3 ou 4, nous faisons régulièrement des essais avec cette configuration.
Quand on sait que ces photos étaient réalisées en plus avec le convertisseur 1.4, qui diminue légèrement la rapidité de l’autofocus, il y a de quoi se poser des questions, avant de bannir ce mode 19 collimateurs.
Mais bon, bien souvent, comme vous qui l’avez essayé, on constate bien plus de ratages que de réussite…On dira donc que ce paramétrage est à essayer avec des sujets que vous avez suffisamment mitraillés, et assurés, avec moins de collimateurs…On « assure », et après on teste…
Avec ces 9 collimateurs, il arrive souvent que l’autofocus aille dés le départ, se caler sur le fond, derrière le sujet…Dans ce cas là, il faut qu’il réagisse vite, pour revenir sur le sujet…!!
Et voila un des cas, ou nous réglons la sensibilité AI SERVO sur +2.
Il faut noter que lorsque la valeur est rapide, l’autofocus va être assez inconstant, avec un calage de la MAP qui peut facilement être perturbé.
l’autofocus semble comme « fébrile de nervosité », et si vous utilisez un seul collimateur, avec ce mode, vous risquez de perdre le point dès que vous « lâcherez » votre bécasseau, et c’est sur le fond, l’eau, que l’AF se calera.
Dans le cas où vous utilisez qu’un collimateur central, laissez donc plutôt le réglage de la sensibilité AI SERVO sur -1. cela vous permettra de ne pas perdre le sujet immédiatement si vous le lâchez. Cela dit, vous n’aurez pas non plus beaucoup de temps pour tenter de vous recaler dessus…! Mais ce tout petit laps de temps vous aura permis d’assurer encore une ou deux photos en rafale, avant que le sujet perde la netteté…!
Un dernier mot sur l’exposition. Les bécasseaux présentent des ventres blancs qui « flashent » sur fond d’eau bleu foncé. Pour éviter de les « cramer », une légère sous ex de -1/3 est utile…Et elle vous permet en outre de gagner une vitesse de plus, ce qui ne gâche rien…

Voila ce qu’on pouvait dire sur ces bécasseaux.
Pour ceux qui veulent bientôt s’y essayer, sachez que les gros mouvements de limicoles sur les cotes ont commencé, et vont s’amplifier avec les mois d’Août et septembre…
Et si on y allait…??

Les alcidés :

Nous poursuivons la présentation de situations concrètes avec des oiseaux que nous classons de niveau 3 dans notre barème des difficultés.

Ce sont les alcidés qui vont nous servir d’exemple…
Le macareux, puis le pingouin torda. Ces deux alcidés de taille moyenne, peuvent paraitre très abordables à photographier en vol au premier abord. Mais la difficulté première réside dans la vitesse de leur vol, relativement rapide qui va nécessiter un suivi rigoureux du photographe pour permettre à l’autofocus de faire son travail de MAP. Les milieux fréquentés par ces oiseaux vont faire que les sujets vont souvent venir se superposer sur un fond de mer, et forcément dérouter l’autofocus qui risque à tout moment d’aller « accrocher » le fond… Pour les boitiers de milieu de gamme, c’est encore une fois le collimateur central qui assurera le suivi le plus performant.

Les utilisateurs de boitiers semi pro et pro pourront s’orienter vers une utilisation d’un groupe de collimateurs, pour maintenir toujours un point d’accroche sur le sujet. Bien évidemment, cette situation considère que l’alcidé remplit bien tous le cadre. Un alcidé sur fond de mer (par exemple depuis le haut d’une falaise), à une distance qui ne lui permettrait de n’occuper qu’une infime partie du viseur devient ingérable pour un AF sur plusieurs zones. Si ces oiseaux se résignent à passer à bonne portée, c’est le collimateur central qui devient le plus adapté avec sa précision accrue…

Pour le suivi sur fond de mer, nous allons vers une sensibilité de -1 sur le réglage du AI SERVO, afin de ne pas perdre trop vite la MAP si le collimateur ou groupe de collimateurs s’écarte du sujet.

Les vitesses d’obturation face à ces petits bolides en vol lancé doivent être à la hauteur elles aussi. 1/1000é semble un strict minimum, 1/1600è ou 1/2000è étant bien préférable. Sur fond de mer, ces oiseaux noir et blanc piègent les mesures multizones facilement. Il est préférable de sous exposer de 1/3 ou 2/3, suivant la luminosité du moment. De plus, cette correction d’exposition permet de gagner 1 ou 2 vitesses, rien de négligeable pour de tels sujets.
Sur fond de ciel, les alcidés sont plus faciles à gérer, pour nos boitiers, et pour l’AF. Sur fond unie, bleu, gris ou blanc, un groupe de collimateurs permet d’accrocher très vite le sujet, au moment où vous aller le trouver dans le viseur. La luminosité des bords de mer va permettre à l’AF de bien travailler et le photographe a de quoi se faire la main. Plus les sujets sont nombreux et offrent d’opportunités, plus le photographe perfectionne sa dextérité.
Sur fond de ciel (gris ou blanc notamment), il faudra souvent sur exposer et dans ce cas, les vitesses descendront d’un cran, voir deux… mais rien d’alarmant quand on connait la luminosité renvoyée par ces cieux.
Voici deux images en complément de ces explications…

Nous sommes aux îles Farnes, paradis pour les alcidés et autres oiseaux marins. Les macareux sont omniprésents et les opportunités de déclencher se présentent toutes les 10 secondes en moyenne… Il faut bien déterminer comment les oiseaux arrivent (le vent joue sur l’arrivée des oiseaux qui viennent se poser). Les macareux, ce jour là, arrivent presque tous de notre droite. Nous nous sommes orientés avec la lumière dans le dos bien évidemment. Les 9 collimateurs sélectionnés font merveilles. L’AF est réglé en suivi sur -1 car les macareux volent souvent en face de la végétation (herbe principalement) et sur fond de ciel, cette combinaison reste parfaite. Quelques essais avec le collimateur central et ses 4 collimateurs d’assistance nous donnent aussi de très bons résultats. Les occasions sont tellement nombreuses que tous les paramètres du boitier peuvent être testés.

Macareux moine (niveau de difficulté 3)

Macareux moine (niveau de difficulté 3)
7D, 500/f4, 1/1600è, f/5.6, 640 iso, +1/3, zone AF 9 collimateurs, sensibilité AI SERVO -1

Comme pour bon nombre de nos photos, nous montons les iso quelle que soit la météo, pour obtenir des vitesses proches de 1/2000è ou plus. Si la lumière le permet, on pourra en plus fermer un peu le diaphragme pour compenser le dur travail que l’on demande à l’autofocus… au cas où il manquerait quelques millimètres de calage du point sur le sujet.
Comme pour beaucoup de sujets, c’est au moment où le macareux va atterrir qu’il devient le plus photogénique. C’est une petite bombe en vol, mais une fois l’analyse de ses trajectoires de départ ou d’atterrissage comprises, il devient plaisant de tenter de le saisir sur la carte mémoire.
Aux Farnes, nous sommes assez proches des conditions d’un « ball trap photographique ». Un contexte qui peut paraître frustrant, certes…Mais le bonheur de réussir quelques images de cet oiseau si attachant reste intact…

Pingouin torda ( niveau de difficulté 3)

Pingouin torda ( niveau de difficulté 3)
7D, 300/f4, 1/640è, f/6.3, 800 iso, zone AF 9 collimateurs, suivi AI servo -1

Voici un nouvel alcidé, plus délicat à photographier en vol. C’est principalement le fait que nous le rencontrons souvent en vol au bord des falaises qu’il vient de quitter, et qu’il va se retrouver en face de la mer. Son vol très rapide nécessite beaucoup d’essais. Sur fond d’océan sombre, son plumage va très souvent représenter un piège conséquent pour l’exposition, sauf si l’oiseau se trouve à l’ombre, sur un fond sombre, ce qui est le cas sur cette image. La vitesse s’écrase à 1/640è, ce qui est relativement juste pour un oiseau aussi rapide en vol.

Sur ce type de fond, le bruit peut rapidement se percevoir si on grimpe dans les iso. Nous nous limitons donc à 800 iso dans ces situations. Un temps ensoleillé parait alors plus adapté à la photo de cet alcidés, pour gagner en vitesse. Il n’en est rien… Nous avons pu constater qu’un temps nuageux était beaucoup plus agréable pour le rendu général des images avec cet oiseau dont le smoking noir et blanc peut être délicat à exposer…

Pour le suivi AF du AI servo, La sensibilité doit être entre -1 et -2, pour ne pas que le point se décale vers le fond. Cela peut paraitre contradictoire… Un sujet rapide qui nécessite une sensibilité moindre… c’est pourtant bien le cas. En effet, un sujet très vif a de grande chance d’être perdu du cadre, ou tout au moins du collimateur, et sur une sensibilité rapide (+1 ou +2) va entrainer la défocalisation instantanée du sujet…

Pour les appareils de gamme moyenne, qui n’ont pas ce paramétrage de l’AF, rassurez-vous. La valeur réglée par défaut peut suffire dans bien des situations et notre 40D nous l’a prouvé bien des fois !!
Voilà ce que nous pouvons vous dire pour la photo d’alcidé. Ces oiseaux font rêver bon nombre de voyageurs vers l’Ecosse ou autres pays du nord. Mais vous pouvez les rencontrer au large de la Bretagne. Nous ne vous apprenons rien puisque vous avez été nombreux à aller les rencontrer aux 7 îles l’an passé…

Encore une fois, tous ces conseils peuvent vous permettre de faire un pas dans la photo de vol, mais pour les plus aguerris d’entre vous, nous ne vous apprenons rien.
Peut être que vous faites tout l’inverse, et si cela fonctionne, alors votre méthode est la bonne !!
La bonne méthode, est celle qui vous permet depuis des années de ramener les bonnes images de votre voyage au bout du monde…

Le vol « lancé » des sternes est plutôt rapide, et peut être entrecoupé de brusques crochets, évoquant en cela, celui des hirondelles. cependant, la taille supérieure des sternes, et leur trajectoire plus prévisibles dans l’ensemble, rend leur vol plus facile à photographier que celui des hirondelles…et tant mieux.
Les sternes volent nettement plus vite que les mouettes et goélands, et demanderont bien plus d’énergie et d’essais pour sortir de bonnes photos. Si vous assistez à une action de pêche, les choses vont grandement se simplifier, puisque les sternes font du vol stationnaire au dessus la surface, pour repérer leurs proies. C’est le moment à ne pas rater, et pour plusieurs raisons : d’abord, parce qu’il est bien plus facile de photographier un oiseau qui vole sur place, bien sûr, mais aussi, et surtout, elles sont bien plus photogéniques ! (rémiges et queue déployées, inclinaison du corps, pattes souvent pendantes…)
Les sternes viennent souvent pêcher au même endroit chaque jour. Si vous avez repéré un site favorable, il conviendra d’y revenir, en fonction de la marée. Les sternes faites sur ces photos se nourrissaient chaque jour au même endroit, à marée descendante. Il suffisait d’être là au bon moment, pour assister à des actions de pêche pendant des heures…

Spectacle magnifique, d’autant plus que les oiseaux n’étaient pas farouches.
Les plongeons restent difficiles à saisir. Lorsque vous suivez un oiseau en vol stationnaire, préparez vous à baisser la visée dés que vous le verrez « décrocher », et tentez une rafale.

Parfois, les sternes exécutent des petits plongeons successifs, en restant à moins d’un mètre au dessus la surface, avant de replonger. C’était justement le cas pour la sterne en train de plonger. Lorsque une telle scène se produit, il faut faire vite, cela ne dure pas longtemps en général.
Lorsque les sternes ressortent de l’eau après un plongeon, si vous arrivez à les cadrer rapidement, vous n’hésiterez pas à rafaler, pour espérer saisir les gouttes d’eau en suspension, et l’oiseau dans une belle attitude.
Les sternes, par les nombreuses occasions qu’elles proposent, lorsqu’elles pêchent, font partie des sujets qui tétanisent vite les bras avec un gros télé. Quand la zone de pêche est occupée pendant des heures, par de nombreux oiseaux, il ne faut pas hésiter à poser le matériel de temps en temps, pour se refaire un peu une santé,

d’autant plus que lors du vol stationnaire, le photographe ne bouge pas pour accompagner l’oiseau, et cela fatigue davantage que pendant un suivi.

Comprenez qu’un gros télé est plus léger quand on le déplace dans un axe horizontal ou incliné, que lorsqu’on le tient fixement, sans bouger. Essayez, vous verrez comment on tremble plus vite, à fixer un oiseau posé, plutôt qu’à suivre une trajectoire de vol…!
Les sternes ont un plumage très clair. Si le fond d’eau est sombre, il est préférable de sous exposer d’un tier, pour ne pas cramer les blancs, et ceci est surtout valable dans le cas ou l’oiseau est assez petit dans le cadre.
Vous remarquerez souvent que l’œil des sternes en vol n’est pas très visible. C’est comme ça, mais pas vraiment gênant à vrai dire, puisque sur le terrain, dans de nombreux cas, on ne le verra pas, bien caché dans le noir de la calotte.
En bord de mer, la lumière est souvent généreuse, et il sera possible de fermer un peu le diaph, pour assurer la netteté sur un oiseau en gros plan.

Car, parlons-en justement des gros plans : Sur les secteurs où les sternes ont l’habitude de pêcher, elles sont souvent si confiantes, que vous pouvez espèrer les voir plonger à moins de 5 mètres de vous…!

C‘est ce qui s’est passé pendant cette séance de photos. Autour de moi, à moins de 10 mètres souvent, et pendant plusieurs heures, ce fut un véritable spectacle continu, de sternes Pierre-Garins, caugeck, et même plusieurs sternes de Dougall, espèce rare en France.
Dans ce cas, vous pouvez donc espérer faire des superbes images avec un 300mm déjà, voir moins. Le suivi des oiseaux n’en sera que facilité.
Voila ce qu’on pouvait noter sur la photographie de la sterne en vol, oiseau qui permet de contourner son niveau de difficulté 3, lors de son fameux vol stationnaire. Manque plus qu’à en trouver pas loin de chez vous…Prévoir que les sternes seront sûrement plus faciles à approcher sur le littoral, que sur les fleuves de l’intérieur du pays, ne serait ce que pour des raisons de marée…

Sterne Pierre-Garin, vol lancé (Niveau de difficulté 3).

Sterne Pierre-Garin, vol lancé (Niveau de difficulté 3).
Canon 7D, 500mm, f/7.1, 1/1600e, 400 isos, Zone AF 9 collimateurs.

Sterne Pierre-Garin, sortie de l'eau aprés plongeon (Niveau de difficulté 3)

Sterne Pierre-Garin, sortie de l’eau aprés plongeon (Niveau de difficulté 3)
canon 7D, 500+1.4, f/6.3, 1/3200e, 640 isos, zone AF 9 collimateurs.

Sterne Pierre-Garin, vol stationnaire (Niveau de difficulté 3...Mais bien simplifié ici...A ne pas manquer...!!)

Sterne Pierre-Garin, vol stationnaire (Niveau de difficulté 3… Mais bien simplifié ici… A ne pas manquer…!!)
Canon 7D, 500+1.4, f/7.1, 1/1600e, 640 isos, zone AF 9 collimateurs.

Sterne Pierre-Garin, vol stationnaire.

Sterne Pierre-Garin, vol stationnaire
Canon 7D, 500+1.4, f/7.1, 1/2500e, 400 isos, zone AF 9 collimateurs.

Sterne de Dougall (espèce dont nous vous reparleront bientot dans un fil), vol lancé

Sterne de Dougall (espèce dont nous vous reparleront bientot dans un fil), vol lancé
Canon 7D, 500+1.4, f/6.3, 1/2500e, 640 isos, zone AF 9 collimateurs.

Sterne Pierre-Garin, plongeon.

Sterne Pierre-Garin, plongeon.
Canon 7D, 500+1.4, f/8, 1/2500e, 640 isos, zone AF 9 collimateurs.