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Merci Pascale pour ton intéressant message.
Oui je passe beaucoup de temps à arpenter les espaces naturels près de chez moi ou lors de séjours de quelques jours un peu plus loin. J’aime avoir une bonne connaissance du terrain et de ce qui s’y passe pour photographier et donc je fréquente souvent les mêmes lieux.
Pour le bruit, j’en ai conscience. J’opère le plus souvent en billebaude, le matériel porté sur l’épaule. Il s’agit pour les oiseaux d’un boitier Nikon D850, d’un zoom 200-500, parfois avec un multiplicateur 1,4, fixé à un monopode. Pour les insectes je fais de la proxi avec un 300 et parfois de la macro.
J’ai conscience du bruit dû au fait que je ne renonce pas à une photo lointaine que je dois recadrer parfois beaucoup, ou dû à la faible luminosité des sous-bois qui m’oblige à monter en sensibilité. Le bruit appararaît malgré la haute sensibilité du capteur.
Je fais mes réglages manuellement, sauf les zizos que je laisse en mode auto, limités entre 5000 et 8000. Le fait de devoir adopter des vitesses rapides me fait aussi grimper en sensibilité, d’où une augmentation potentielle du bruit.
Je développe mes raw avec lightroom, complété exceptionnellement par photoshop si nécessaire pour certaines retouches. Je n’utilise pas les curseurs de débruitage de lightroom que je trouve peu efficaces et qui provoquent trop de lissage à mon goût. Vivement le nouvel outil de débruitage annoncé ( ou plutôt chuchoté ) ici ou là qui devrait arriver bientôt. Il devra concurrencer deep prime, auquel j’ai renoncé parce que je l’imagine peu pratique à utiliser avec lightroom.
Enfin, j’ai tendance, peut-être à tort, à accepter du bruit quand il affecte principalement les arrière-plans et peu le sujet principal. Faute de mieux bien sûr. De toutes façons, j’ai hâte d’améliorer les choses.
J’espère ne pas avoir été trop long. Ce petit exercice me montre qu’il faut parfois beaucoup de développement pour décrire une partie de sa démarche photographique, même succintement.