Répondre à : Claire Debay

[Claire Debay]

Bonjour à toutes et tous,

D’abord merci pour l’attention que vous portez à mon désir de rejoindre l’Ascpf et la gentillesse avec laquelle vous avez répondu à ma demande.
Il me revient donc de me présenter.
Je m’appelle Claire Debay, j’ai 63 ans et j’habite en Belgique.
La photographie m’a toujours attirée. Enfant, c’était la fête lorsque je recevais ma propre pellicule (de 12 poses !) pour mon appareil photo la veille du départ en vacances!
Autre époque…
Plus tard, mon premier salaire a été consacré à l’achat d’un agrandisseur noir et blanc. Je photographiais alors tout ce qui passait devant mes yeux et m’enfermais pendant des heures dans ma chambre noire. J’adorais ça .
Mais déjà , j’avais le rêve, beaucoup moins accessible à l’époque, de faire de la «chasse photographique ».
Ensuite, les aléas de la vie ont fait que j’ai laissé tout ça de côté et c’est depuis une petite dizaine d’année que je suis revenue vers la photo. En effet, à la suite d’un déménagement à la campagne, je me suis trouvée dans un environnement assez joli où s’ébattaient beaucoup d’oiseaux, des chevreuils…etc.
J’ai alors découvert le monde de la photographie animalière et de façon plus générale, naturaliste au travers d’expositions, de revues consacrées au sujet et j’ai également fait plusieurs stages et voyages dédiés à la photo animalière et de paysages.
Ce que j’aime par dessus tout dans cette pratique est de me fondre dans la nature et d’observer. Le contact avec la nature est de ceux qui m’enrichissent; depuis toujours, je suis séduite par la beauté des spectacles qu’elle nous offre et par la qualité de certaines atmosphères. J’ai amassé quelques connaissances naturalistes mais je suis loin d’être devenue spécialiste.
J’ai directement eu l’attention attirée lors de mes stages sur le respect de l’animal et j’essaie au
maximum de ne provoquer aucun dérangement. Photographier un animal sans me faire repérer est chaque fois une victoire personnelle et un grand plaisir.
Dans ma pratique, j’accorde un maximum d’importance aux atmosphères et à la lumière.
Si je pars parfois en voyage pour photographier telle ou telle espèce, je photographie beaucoup autour de la maison. Habitant une région qui n’est absolument pas réputée pour ses beautés naturelles (région de Mons en Belgique, au nord du Nord! ) c’est une sorte de challenge personnel d’y faire de la photo naturaliste et à ma grande joie, la revue Nat’image a publié quelques unes de mes photos prises autour de la maison en 2018 (n°50) dans sa rubrique « Almanach ».
Outre la photo animalière, j’aime également photographier les paysages et même si il m’arrive de revenir d’une séance d’affût sans avoir vu un seul animal mais avec des photos de paysages pris à la longue focale (je ne dois pas être la seule à faire ce genre d’expérience!), j’y consacre également quelques sorties de façon plus spécifique.
Mais, je suis assez seule dans ma pratique et j’ai envie d’échanger avec d’autres passionnés pour évoluer. A la suite de l’article sur L’Ascpf paru récemment dans Nat’image, j’ai donc pris contact avec cette association dont je connaissais l’existence par sa présence dans diverses expositions.
C’est ainsi que je me permets de présenter ma candidature, alléchée par les contacts (virtuels et autres) et les échanges enrichissants que l’appartenance à l’Ascpf peut apporter.