Gérard David et l’ASCPF

Crédit photo : Gérard David

ASCPF : Bonjour Gérard. Peux-tu nous dire dans quelle région tu vis et comment tu as connu l’ASCPF ?

Gérard : Je vis en Région Parisienne et j’ai connu l’ASCPF par l’intermédiaire de Maurice Châtelain, que j’avais rencontré lors d’un voyage en Tanzanie et qui m’a convié à une première séance technique en 2002.

ASCPF : Depuis combien de temps en es-tu membre ?

Gérard : J’ai  adhéré en Février 2003.

ASCPF : Que représente l’association pour toi, qu’en attends-tu et en quoi contribues-tu à la faire vivre ?

Gérard : Un lieu de rencontre, de partage, de convivialité. J’ai été  Membre du CA pendant près de 10 années et le président dans les années 2010. Même si mon implication est moins forte ces dernières années (pour cause de moindre disponibilité), j’animais les stages Nikon à Rambouillet et cette année j’ai assuré une permanence au Festival de Montier et la Co-animation de la conférence scolaire. Je fais aussi la « promo « de l’association pour inciter les amateurs de photo animalière à nous rejoindre. Si je ne suis pas en voyage, j’assiste aux séances techniques.

ASCPF : As-tu l’occasion de participer à des festivals auxquels participent l’association ?

Gérard : j’ai participé, dans le passé au Festival de Pralognan. je continue à me rendre à Montier et plus récemment au Festival d’Octeville.

ASCPF : Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui tu te sens bien dans l’association ? Qu’est-ce qui, à tes yeux, est essentiel à préserver ?

Gérard : l’esprit de partage et la volonté de développer l’association.  Le fait aussi de pouvoir se retrouver très régulièrement, lors des séances techniques mais aussi à Montier en Der.

ASCPF : Qu’aimerais-tu dire qui te semble essentiel pour la vie de l’ASCPF ?

Gérard : Il faut impérativement admettre plus de nouveaux membres. Comment remobiliser les membres pour qu’ils se sentent plus impliqués dans la vie de l’association ? Quels événements faut-il créer pour, qu’à nouveau, il y ait le  » rassemblement  » des membres, comme lors des repas à Montier il y a quelques années . Il faudrait peut-être aussi relancer les projets « collectifs «  comme le Projet « Natureparif «  ou un 3ème livre.

ASCPF : Si tu veux bien, je te propose maintenant de nous présenter ton travail photographique. Depuis combien d’années fais-tu de la photo ? Comment t’est venue cette passion ?

Gérard : Je fais de la photo animalière depuis le début des années 70. J’étais membre de groupes naturalistes bien avant cela (en fait depuis le milieu des années 60, plutôt une association géologique. J’ai vraiment commencé la photo animalière en 1976, en Afrique de l’Ouest ou j’enseignais.

ASCPF : Où fais-tu tes photos ? Es-tu un grand voyageur ?

Gérard : je suis un (grand) voyageur, je fais des images partout dans le monde, mais aussi en France : Mes zones de prédilection : Afrique, Inde, Costa Rica, Brésil maintenant et les zones de montagne en France.

ASCPF : As-tu une démarche particulière et que cherches-tu à montrer à travers tes photos ?

Gérard : je cherche juste à montrer la beauté et la diversité de la Nature. Je suis  » émerveillé  » par les félins (plutôt les grands) et ma quête photographique est plutôt orientée vers cette passion. J’ai juste envie de montrer cette recherche qui m’emmène de plus en plus loin mais je me plais aussi près de nos espèces locales.

ASCPF : Peux-tu nous présenter 6 photos représentatives de ton travail. Si tu le souhaites, tu peux légender chacune d’elles pour les faire parler.

Gérard : Oui

Chat sauvage – Jura

Tigre

Jaguar

Léopard – Tanzanie

Léopard des neiges

Ocelot – Brésil

ASCPF : Pour terminer cette interview, je te propose de poser toi-même la dernière question, celle que tu aurais aimé que je te pose, et d’y répondre.

Gérard à lui-même : As-tu le sentiment que l’ASCPF est une association qui végète  et a des difficultés à se renouveler ? Faut il maintenir l’obligation, de présenter un dossier technique pour y adhérer ?

Je pense que si nous ne faisons rien, l’ASCPF risque de décliner au fil des ans et perdre peu à peu ses adhérents, pour de multiples raisons. Il faut donc s’interroger sur la meilleure façon de recruter de nouveaux membres et pourquoi pas assouplir l’obligation de présenter un dossier technique (le faire après être rentré dans l’association par exemple). Et puis aussi demander un engagement aux nouveaux membres à participer aux activités communes (Expo à Montier par exemple).

ASCPF : Merci Gérard d’avoir pris le temps de répondre à cette interview.

Gérard David

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