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Photo prise dans le bois de Vincennes, Canon 5DMIII – Tamron 150-600 à 483mm, iso 5000, f6,3 à 1/400s, en fin d’une matinée sombre de janvier. Sans un réel affut mais bien dissimulée j’ai observé le manège des écureuils jusqu’à ce qu’un comportement m’interpelle et l’effet de surprise de celui que j’ai pris est dû à un bruit différent. Il a posé quelques secondes puis s’est enfui à toute vitesse.Fréquent dans nos forêts, j’ai commencé à l’observer dans le bois de Vincennes, mais pour mieux rentrer dans son intimité et le voir vivre autrement qu’en lui proposant des noisettes, j’ai opté pour une observation en affut. Cette approche plus discrète m’a permis de partager de merveilleux moments, pas toujours traduits dans mes photos.
Des heures d’attente, pas toujours récompensées de photos mais toujours de belles rencontres imprimées dans ma tête.
Empuse au stade larvaire, photo prise le matin fin avril – CANON R6 – Tamron 90mm, iso 320, f4,5. Première rencontre avec cette espèce que j’ai observé longtemps avant de déclencher, parfaitement intégrée dans la végétation de garrigue elle se confond avec les brindilles et son mouvement de balancier peut la trahir. Étant à son stade larvaire, l’empuse n’a pas encore ses ailes, c’était trop tôt dans la saison mais le plaisir était infini d’avoir pu croiser son chemin.
Le gecko, prise le matin lors du même voyage, même appareil mais avec l’objectif 300mm 2,8 + x1,4 à 420mm, 100 iso f5,6.
Avec sa couleur sombre, il se camoufle parfaitement et reste immobile si l’approche est délicate et sans rentrer dans sa zone de sécurité. Comme il a besoin de chaleur pour vivre, je l’ai découvert sur un muret en pierre au soleil le matin. Comme tout lézard il est très rapide. Alors entre les feuillages et avec un 300mm j’ai pu le voir et le prendre mais je ne doute pas qu’il m’ait vu lui aussi.
Apollon, pris à 7h dans la montagne au-dessus de Pralognan, avant que le soleil ne le réchauffe et qu’il ne s’envole pour sa journée. CANON R6 – Tamron 90mm, iso 160, f2,8. Posé sur une fleur séchée, j’ai cherché à intégrer l’apollon à cette douceur de lumière qui frôlait le champ d’akène d’anémones pulsatilles. Ce grand papillon reste sans bouger tant que le soleil ne le touche pas. Dès que le soleil le réchauffe et après avoir fait quelques battements d’ailes et s’être nettoyé les antennes avec ses pattes, il s’est envolé vers d’autres fleurs.
Photo prise le matin avec le CANON 5DMIII – 180mm f7,1 1250 iso. En 2018 je fréquentais beaucoup le jardin Dubreuil à toutes les saisons pour trouver des insectes dans une position, une lumière intéressante. Chaque mouvement des insectes attirait mon regard, alors une fois posée au sol, je me suis focalisée sur ces araignées très graphiques. J’avoue que je n’ai pas pu les identifier mais leur positionnement sur la feuille m’a interpelé.
Jeune bouquetin ibérique, pris fin avril à la frontière espagnole dans les Pyrénées orientales en fin de matinée après de longues heures de marche. CANON R6 – 100-400mm + 1,4xIII à 560mm, iso 800, f8. Perché sur un pic rocheux avec sa mère et un autre jeune, il jouait avec ses frères et parfois me jetait un regard pour me dire… « je t’ai vu » mais j’étais bien loin de lui et il n’avait aucune inquiétude. Il est même venu vers moi et j’ai pu le croiser à nouveau beaucoup plus près mais la photo proposée l’intègre à son environnement avec des fleurs de premier plan.
Photo prise près de la creuse début juin 20 avec le Canon 5DMIV au 300mm 2,8 + 2x à 3200 iso, f14. Ayant la connaissance d’un spot peu fréquenté et difficile d’accès j’ai, avec un affut individuel, pris place très tôt le matin avant l’arrivée des guêpiers et j’ai pu profiter de toute une matinée de va et vient magnifiques mais la lumière était forte. J’ai donc décidé de revenir le lendemain en fin de journée. J’y ai retrouvé une belle colonie de guêpiers qui, entre offrandes et accouplement, m’ont permis de partager de beaux moments, j’ai attendu leur départ pour sortir de mon affut avec plein d’images dans ma tête et quelques centaines dans le boitier.
Photo prise en fin de matinée dans les Pyrénées orientales, CANON R6 – Tamron 90mm, iso 1600, f8. Sur les conseils du photographe, j’ai retourné les pierres plates et trouver, sans surprise le scorpion. Premier recul devant un animal qui fait peur mais qui a probablement encore plus peur que moi. Sans le déranger je l’observe un peu, des fourmis parcourent son corps jusqu’à l’aiguillon qui est impressionnant. Il s’éloigne pour se glisser sous une autre pierre et je remets celle que j’ai soulevée.
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