Guy et l’ASCPF

Crédit photo : Guy Mallet

ASCPF : Bonjour Guy,
Cette nouvelle rubrique du blog s’étoffe peu à peu et c’est à ta rencontre que nous venons aujourd’hui pour apprendre à mieux te connaître.

Peux-tu nous dire dans quelle région tu vis et comment tu as connu l’ASCPF ?

Guy : Après toute une vie professionnelle en Ile de France, cela fait maintenant deux ans que je suis descendu en région PACA, plus précisément dans l’Esterel.  Proche de la mer, mais aussi de la montagne avec un arrière-pays magnifique.
J’ai connu l’existence de l’ASCPF dans les  lignes de la bibliographie du livre « La Chasse Photographique »  de JM. BAUFLE  et JP. VARIN dans les années 70/80 et je me suis abonné quelques années à « Téléobjectif » avant qu’il ne disparaisse.

ASCPF :  Depuis combien de temps en es-tu membre ?

Guy : Je suis rentré à l’ASCPF en 1996, d’abord aux séances techniques puis deux ans plus tard  j’osais présenter un dossier de candidature avec l’aide de mon parrain Maurice Chatelain.

ASCPF : Dans le passé, tu as été président. Aujourd’hui tu fais partie du conseil d’administration de l’association et tu prends une part  active à la faire vivre. Peux-tu nous expliquer ton rôle et tout ce que tu fais pour elle ?

Guy : Je gère toujours les « Portfolios 24 images Phototem» qu’Internet sur Seine offre à tous les membres de l’ASCPF et je fais aussi  partie de l’équipe des modérateurs du Forum.

ASCPF :  Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui tu te sens bien dans l’association ? Qu’est-ce qui, à tes yeux, est essentiel à préserver ?

Guy : Bien au-delà du plaisir de la photo animalière je dirais la convivialité, l’amitié  et le partage. Une association ne fonctionne bien que si l’activité est partagée par tous pour le meilleur et pour les petites contraintes. C’est pourquoi j’ai été  un peu attristé par les  difficultés que toi, Pascale, tu as rencontrées  pour organiser  les permanences autour de l’expo à Montier 2013. Les membres présents sur place devraient se battre pour soutenir leur expo.

ASCPF : Qu’aimerais-tu dire qui te semble essentiel pour la vie de l’ASCPF ?

Guy : Il faut préserver les valeurs que je viens d’énoncer : convivialité,  amitié  et partage.

ASCPF : Si tu veux bien, je te propose maintenant de nous présenter ton travail photographique. Depuis combien d’années fais-tu de la photo ? Comment t’est venue cette passion ?

Guy : J’ai commencé la photo ado, je développais mes tirages dans la cuisine. Parallèlement j’ai toujours eu une passion pour les sciences naturelles et la faune en particulier.  Je rédigeais des fiches sur tous les sujets qui m’interpelaient. Ce sont donc ces deux passions associées pour la photo et la nature,  qui m’ont conduit à la photo animalière.

ASCPF : Où fais-tu tes photos ? Es-tu un grand voyageur ?

Guy : Je ne suis pas un grand voyageur, pour moi la photo animalière commence à la porte de la maison.  Je fais surtout des photos dans ma région. Le  Mercantour, le Verdon, les étangs de Villepey et les rives de l’Argens, sont mes nouveaux terrains d’aventure.

ASCPF : As-tu une démarche particulière et que cherches-tu à montrer à travers tes photos ?

Guy : Je n’ai aucune prétention, juste le plaisir de montrer que la nature tout autour de nous est belle. Il suffit d’ouvrir les yeux et d’écouter. Mais en tous lieux et toutes circonstances il faut contribuer à sa préservation.

ASCPF :  Peux-tu nous présenter 6 photos représentatives de ton travail. Si tu le souhaites, tu peux légender chacune d’elles pour les faire parler.

Guy : Le mot « travail » ne me semble pas tout à fait adapté pour qualifier les images que je produis puisque c’est pour le plaisir. Je ne suis qu’un  amateur  passionné par l’image, la nature et  le plaisir de l’observation.
Voici les illustrations de mon activité photographique.

Mes premiers essais en affût flottant. Couleuvre à collier (Natrix natrix).

Campagnol roussâtre (Claethrionomis glareolus). Dans mon jardin, le malheureux était prisonnier de la noix qu’il dégustait. Une fois libéré, je le remis à l’abri dans un tas de bois.

En hiver, plusieurs matinées d’affût par des températures négatives, mais quelle récompense ! Buse variable (Buteo buteo).

Dans la grange de ma voisine, barrière à infra-rouges. Chouette effraie (Tyto alba).

Dans l’arrière-pays niçois, c’est toujours un grand plaisir d’aller à sa rencontre en toutes saisons. Chamois (Rupicapra rupicapra).

Sur les rives de l’Argens, ma nouvelle région. Guêpier d’Europe (Merops apiaster)

ASCPF : Pour terminer cette interview, je te propose de poser toi-même la dernière question, celle que tu aurais aimé que je te pose, et d’y répondre.

Guy  à lui-même : Que penses-tu de notre expo ?
Notre expo est une superbe vitrine de l’ASCPF. La qualité des sujets et des tirages s’améliorent tous les ans un peu plus et je suis fier de la voir circuler dans les plus beaux Festivals dédiés à la photo de nature.

ASCPF : Puisque tu parles de nos expositions, cela me rappelle un excellent souvenir. En mai 2012, pendant le festival du Mas d’Azil en Ariège, nous étions quelques-uns à assurer la permanence de notre exposition et immanquablement, les visiteurs s’extasiaient devant ta photo de campagnol prisonnier dans une coquille de noix  « Woua ! tu as vu l’écureuil ! », chacun nous demandant ensuite ce qu’il était advenu de lui par la suite. Il fallait que l’on te fasse vivre cela en direct, malgré la distance entre nous puisque tu étais chez toi, dans l’Esterel. De nombreux SMS ont fusé de l’Ariège vers les Alpes Maritimes pour te féliciter du succès remporté par ta photo d’écureuil ! Au bout d’un moment, n’y comprenant plus rien, tu as fini par nous appeler… Ce fut un bon moment de rigolade au téléphone ! C’est aussi ça l’ASCPF ! ;-)

Merci Guy pour ce bon moment passé avec toi.

Guy Mallet

Claude S. et l’ASCPF
Jean-Pierre et l’ASCPF

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