Claude S. et l’ASCPF

Crédit photo : Claude Suriray

ASCPF : Bonjour Claude,
Aujourd’hui, nous partons à ta rencontre. Peux-tu nous dire dans quelle région tu vis et comment tu as connu l’ASCPF ?

Claude : Francilien de tous temps, urbain par nécessité professionnelle, donc subissant les contraintes de la grande ville, je me suis rapidement réfugié dans la nature, afin de retrouver ces racines rurales dont nous sommes tous issus. Comme nous avons tous des proches restés au pays, ce fut facile. Mes premiers contacts avec l’ASCPF, eurent lieu lors d’expositions.

ASCPF : Depuis combien de temps en es-tu membre ?
Claude : Assidu aux séances techniques depuis 1996, ma candidature a été acceptée au tout début des années 2000.

ASCPF : En quoi contribues-tu à faire vivre l’association ?

Claude : Ayant été un certain temps, secrétaire, sous les règnes de Guy MALLET, puis de Gérard DAVID, je me suis rapidement concentré sur mon rôle de scribe pour :
•    La gestion du listing des membres
•    Le suivi des cotisations
•    La mise en place du mailing
•    L’organisation et la récolte des pouvoirs pour l’AG
•    Je teste aussi les restaurants pour l’AG.
Circulant en moto dans Paris, cela me permet d’être plus réactif pour :
•    Chercher le courrier
•    Faire la déclaration en Préfecture
•    Remettre les chèques au service comptabilité.
•    Programmer les séances techniques d’une année sur l’autre
•    faire les photocopies pour l’AG

ASCPF : Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui tu te sens bien dans l’association ? Qu’est-ce qui, à tes yeux, est essentiel à préserver ?

Claude : Ayant déjà vécu dans plusieurs associations, je trouve que l’ASCPF, apporte une cohésion à notre passion, et que ses échanges sur des sujets assez pointus et spécifiques, sont enrichissants pour tous. Personnellement, je suis preneur de l’expérience d’autrui, car on a toujours à apprendre. Ce qu’il faut préserver dans cette association, c’est la perméabilité des échanges de connaissances, dans une franche amitié, et éviter de créer des micro groupuscules, qui gravitent sur eux-mêmes.

ASCPF : Qu’aimerais-tu dire qui te semble essentiel pour la vie de l’ASCPF ?

Claude : Conscient de l’évolution constante des espèces, l’ASCPF a largement évolué depuis que je la connais ? Parfois on entend dire ‘’ c’étais mieux avant’’, mais il faut savoir que l’on ne se baigne jamais dans la même rivière. L’eau s’écoule, le temps également, l’ASCPF change, ses membres aussi. Il nous faut conserver notre esprit protecteur et témoin de la nature, afin de passer le message aux autres générations.

ASCPF : Si tu veux bien, je te propose maintenant de nous présenter ton travail photographique. Depuis combien d’années fais-tu de la photo ? Comment t’est venue cette passion ?

Claude : J’ai commencé la photo, un peu avant mes 20 ans, dans les années 60 (de 1900 je précise). A l’époque, les appareils s’appelaient PENTAX Spotmatic, en argentique, bien sûr, et quand on disait, ’’tiens, je vais faire une photo de cet oiseau’’, on avait souvent des désillusions.

ASCPF : Où fais-tu tes photos ? Es-tu un grand voyageur ?

Claude : Je fais des photos en région parisienne, mais je voyage également, dans un triangle Viêt-Nam, Brésil, Norvège.

ASCPF : As-tu une démarche particulière et que cherches-tu à montrer à travers tes photos ?

Claude : Dans mes photos, je cherche à montrer des espèces que l’on ne voit pas souvent, ou qui présentent des difficultés à débusquer : genette, martre, loutre, lynx. Les oiseaux sont plus facilement accessibles à la photo, et je m’y intéresse aussi.

ASCPF : Peux-tu nous présenter 6 photos représentatives de ton travail. Si tu le souhaites, tu peux légender chacune d’elles pour les faire parler.

Sternes Incas Pérou

Sternes incas – Pérou

Guanaco Pérou

Guanaco – Pérou

Jaguar Brésil

Jaguar – Brésil

Belette France

Belette – France

Gorgebleue France

Gorge bleue – France

ASCPF : Pour terminer cette interview, je te propose de poser toi-même la dernière question, celle que tu aurais aimé que je te pose, et d’y répondre.

Claude à lui-même : Je me pose en effet cette question :
Comme nous vivons à une époque où tout est règlementé, où le moindre pas nécessite une autorisation, assortie d’une taxe, resterons-nous assez longtemps en paix, afin d’admirer, assis au pied d’un grand chêne, la vie sauvage qui s’offre gratuitement à nous ?

ASCPF : Voilà une question philosophique à laquelle nous aimerions tous pouvoir répondre oui. Merci Claude de nous avoir fait découvrir ton univers.

Claude Suriray

Sonia et l’ASCPF
Guy et l’ASCPF

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