Jean-François et l’ASCPF

Crédit photo : Jean-François Meunier

ASCPF : Peux-tu nous dire dans quelle région tu vis et comment tu as connu l’ASCPF ?

Jean-François : Je demeure en Rhône Alpes, dans la Loire plus exactement. J’ai connu l’ASCPF par un de ses membres, M.Raymond LEMEUR, qui me parraina en 1978. Je fus admis comme membre actif en 1979 ….

ASCPF : Depuis combien de temps en es-tu membre ?

Jean-François : Cf ci-dessus.

ASCPF : Que représente l’association pour toi, qu’en attends-tu et en quoi contribues tu à la faire vivre ?

Jean-François : l’ASCPF est pour moi un gage de sérieux ,de qualité, de respect de la nature . Les photos des membres restent toujours des exemples à suivre et à partager. J’ai par le passé écrit deux articles pour « Téléobjectif » . Je compte toujours participer à la vie de l’association. Je vais enfin garnir mon portfolio et le présenter.

ASCPF : Qu’est-ce qui fait qu’aujourd’hui tu te sens bien dans l’association ? Qu’est-ce qui, à tes yeux, est essentiel à préserver ?

Jean-François : Etre membre de l’association est un plus pour un photographe animalier, car cela impose une certaine éthique et un partage des connaissances.L’ASCPF est un creuset et un lieu d’échanges. Mais, je dois m’impliquer plus, grâce à l’informatique et participer au forum.

ASCPF : Qu’aimerais-tu dire qui te semble essentiel pour la vie de l’ASCPF ?

Jean-François : L’ASCPF doit continuer dans la voie tracée par ses fondateurs , surtout aujourd’hui avec le numérique et l’avalanche de photos animalières, qui ne sont pas toujours réalisées avec sérieux , et qui interrogent sur leur véracité . Les membres de l’association ne tombent pas dans ces travers et continuent à fournir d’excellentes photos de nature.

ASCPF : Si tu veux bien, je te propose maintenant de nous présenter ton travail photographique. Depuis combien d’années fais-tu de la photo ? Comment t’est venue cette passion ?

Jean-François : Je travaille principalement à l’approche , au cours de marches matinales coupées de nombreuses haltes et observations . Je pratique également l’affût flottant. Je pratique la photo depuis l’âge de 16 ans, mais l’animalier depuis 1976. J’ai bien sûr connu l’argentique que j’ai abandonné avec regret ( ah! pour moi, rien ne remplacera les kodachrome ). J’ai pratiqué le noir et blanc, et je regrette l’époque du brâme à Chambord, avec les photos prises le matin, développées à midi et tirées le soir! J’avoue être souvent -comme beaucoup d’entre nous- solitaire, mais je partage.

ASCPF : Où fais-tu tes photos ? Es-tu un grand voyageur ?

Jean-François : Mes lieux de prédilection sont le Forez près de chez moi (région propice pour le gibier d’eau, le chevreuil et le sanglier .Le petit gibier disparaît peu à peu,avec les changements de cultures . Les étangs et les boqueteaux sont très intéressants pour la macro), la Vanoise qui est relativement proche. J’attends comme beaucoup d’entre nous l’automne et le brâme, soit dans le Haut Allier, soit dans le Cantal. J’ai aussi le virus de l’Afrique, et de nombreux voyages m’ont amené au Botswana et en Afrique du Sud.

ASCPF : As-tu une démarche particulière et que cherches-tu à montrer à travers tes photos ?

Jean-François : Je n’ai pas de démarche particulière en matière de photo, et je cherche dans mes photos à traduire un ressenti et un partage d’émotions .Je reste attentif à la lumière , toujours naturelle, pour la mise en valeur.

ASCPF : Peux-tu nous présenter 6 photos représentatives de ton travail. Si tu le souhaites, tu peux légender chacune d’elles pour les faire parler.

ASCPF : Pour terminer cette interview, je te propose de poser toi-même la dernière question, celle que tu aurais aimé que je te pose, et d’y répondre.

Jean-François à lui même :Pour toi, qu’est ce qu’une bonne photo ?

Une bonne photo doit retenir l’attention de celui qui la regarde, dans un livre ou une expo , qui le fait revenir dessus, observer et questionner . Une bonne photo , c’est celle que j’admire chez les membres de l’ASCPF , dans notre beau livre « l’ASCPF en images ». J’espère que nous pourrons réaliser encore longtemps de telles photos, dans une nature libre et sauvage . Et puis, comme on le dit souvent, la meilleure photo est celle que l’on a pas encore fait.

ASCPF : Merci Jean-François pour cette sympathique interview.

Jean-François Meunier

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