Benjamin et l’ASCPF

Crédit photo : Benjamin Munoz Barbera

ASCPF : Bonjour Benjamin, peux-tu nous dire dans quelle région tu vis et comment tu as connu l’ASCPF ?

Benjamin : Je vis en Ile de France et plus particulièrement Paris non loin des séances techniques de l’ASCPF d’ailleurs, puisque j’habite le 5eme arrondissement.
J’ai découvert l’ASCPF lors d’une formation technique «photo animalière»  au Parc de Rambouillet où j’ai rencontré un membre qui m’a fait essayer du matériel et m’a parlé de cette association et de sa passion pour la photo.

ASCPF : Depuis combien de temps en es-tu membre ?

Benjamin : Je suis devenu membre il y a maintenant 4 ans ; et mon parrain fût Jean Michel Lenoir.

ASCPF : Que représente l’association pour toi, qu’en attends-tu et en quoi contribues tu à la faire vivre ?

Benjamin : Elle représente pour moi : des naturalistes qui associent leur amour de la nature à leur passion : la photo ! Elle représente également à mes yeux, de grands moments de partages et d’échanges sur une passion commune. De plus un lieu d’une grande convivialité où se côtoient des photographes amateurs, semi-pro et parfois déjà des professionnels. Ce qui lui donne une grande richesse de technicité. Cela tombe bien car c’est ce que j’en attends : c’est à dire des échanges, acquérir de la technicité lors des séances techniques par exemple; Afin que cela me fasse progresser dans la photographie.
Je contribue à faire vivre l’association en participant aux séances techniques à la fois en spectateur ,de photos des membres ,mais aussi en présentant quelques-unes de mes réalisations. Je suis également investit avec NATURE  PARIF, et j’essaie autant que faire ce peu en fonction de mon planning d’aider l’ASCPF quelque fois dans la tenue de stand comme à Montier en Der par exemple.

ASCPF : Qu’est ce qui fait qu’aujourd’hui tu te sens bien dans l’association ? Qu’est-ce qui, à tes yeux, est essentiel à préserver ?

Benjamin : Je pense que aujourd’hui j’ai trouvé ma place en tant que photographe animalier, au sein de ce groupe de photographes, en montrant les résultats de mes travaux et en essayant de faire partager les moments, que j’ai pu fixer sur mes photos, de partages avec les animaux. Et j’apprécie également les moments de convivialités et d’échanges avec les autres photographes où les critiques sont toujours constructives et riches d’enseignement mais qui vous permettent également de rester modeste ! Ce qui serait à préserver serait : l’éthique, les valeurs et le professionnalisme des membres.

ASCPF : Qu’aimerais-tu dire qui te semble essentiel pour la vie de l’ASCPF ?

Benjamin : Ce qui me semble essentiel c’est l’interactivité entre les membres de l’ASCPF. Si un photographe se pose une question les autres par leurs réponses tant sur le forum que pendant les séances techniques lui viendront en aide ! Mais également les rencontres et les amitiés qui s’y nouent.

ASCPF : Si tu veux bien, je te propose maintenant de nous présenter ton travail photographique. Depuis combien d’années fais-tu de la photo ? Comment t’est venue cette passion ?

Benjamin : Je dois dire ici qu’avant la passion de la photo, j’ai la passion de la nature ! Passion qui m’a été transmise par mon père qui m’a enseigné comment repérer les animaux dans notre campagne de mon fief Espagnol. Après avoir essayé la chasse, puis la taxidermie, je me devais de respecter cette nature que je chérissais tant ! J’ai donc débuté la photo en faisant de la photo animalière dès le départ c’est à dire en 1998, puis j’ai intégré le club des photographes de l’entreprise Renault, pour laquelle je travaille qui m’a donnée la possibilité de faire de la photo en studio c’est pourquoi je me suis essayé à la photo artistique. J’ai donc délaissé quelque peu la photo animalière car je n’arrivais pas à progresser. Pendant ce temps, je me suis consacré à faire en quelque sorte un reportage sur mon village espagnol de Valdeverdeja en y photographiant les artisans au travers des vieux métiers (par exemple la poterie ou encore la sparterie) mais aussi en y faisant des portraits. Ensuite grâce à l’ASCPF je me suis remis à la photo animalière, de plus mon village riche de faunes  m’en donnait très largement l’opportunité…

ASCPF : Où fais-tu tes photos ? Es-tu un grand voyageur ?

Benjamin : Habitant Paris c’est pas toujours facile ! Mais je les fais donc aux alentours de Paris, mais aussi une grande partie, dans mon fief en Espagne bien sûr ! Lors également de nos voyages car nous avons la chance de beaucoup voyager mais nous associons les deux : découverte des faunes et donc photographies mais aussi un peu de culture cela ne fait pas de mal !

ASCPF : As-tu une démarche particulière et que cherches-tu à montrer à travers tes photos ?

Benjamin : Je n’ai pas de démarches particulières je suis plutôt opportuniste, par contre ce que je cherche à montrer dans mes photos aujourd’hui, c’est plutôt l’ animal dans l’action .

ASCPF : Peux-tu nous présenter 6 photos représentatives de ton travail. Si tu le souhaites, tu peux légender chacune d’elles pour les faire parler.

Lion, Botswana, un portrait, ou on peut lire dans le regard de ce vieux lion
à bout de force sa vie à l’état sauvage.

Ours Brun, Finlande, rencontre avec un mastodonte « Impressionnant » !

Cerf Elaphe, France, la royauté de cet animal est sans conteste.

Renardeau, Espagne, quand toutes les conditions sont réunies, modèle, lumière, cela devient Extraordinaire.

Vautour Fauve, Espagne, oiseau très cher à mon cœur car il fait partie de mon fief, mes racines.

Aigrette Garzette, Espagne, cette photo a été réalisé depuis un affut flottant à travers la végétation, ce qui lui a donné ce côté artistique.

ASCPF : Pour terminer cette interview, je te propose de poser toi-même la dernière question, celle que tu aurais aimé que je te pose, et d’y répondre.

Benjamin à lui même : La question : quelle est la phase que tu préfères dans la photo animalière : l’avant, le pendant ou l’après ?

La réponse : l’avant et le pendant !

L’avant : parce qu’il faut déployer de l’ingéniosité et beaucoup de réflexion afin d’être plus rusé que l’animal et anticiper ces mouvements.
Le pendant : parce que ce moment, que vous offre l’animal, est une sorte d’osmose et de temps suspendu qui fait battre mon cœur !

ASCPF : Merci Benjamin et à très bientôt.

Benjamin Munoz Barbera

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